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Roger FEDERER

 Suisse

droitier  -   revers  à une main

Un palmarès hors normes, des stats qui donnent le tournis, voilà qui est Roger Federer. Le Suisse collectionne les records, à commencer par le plus prestigieux, celui du plus grand nombre de titres en Grand Chelem. On peut légitimement le considérer comme le meilleur joueur de tous les temps, lui qui a tout gagné, y compris la coupe Davis après laquelle il a tant couru. Ne lui manque que l'or olympique dans le simple messieurs. Mais le reste de sa carrière est tout simplement exceptionnel.

Né le 8 août 1981 à Bâle.

 

dossier 1 : le déclin annoncé et toujours retardé

 

I. Sa fiche

Palmarès :
95 titres dont 8 Wimbledon, 5 US Open, 5 Open d'Australie et 1 Roland-Garros
1 fois vainqueur de la coupe Davis


Son meilleur classement :
n°1 mondial le 2 février 2004 pendant 302 semaines (record) et 237 semaines consécutives (record)



Chronologie de ses titres en Grand Chelem
 
saison Australie Roland-G Wimbledon US Open
2003      
2004  
2005    
2006  
2007  
2008      
2009    
2010      
2012      
2017    
 
 
 

II. Personnalité et popularité

Roger, au début de sa carrière, juqu'en 2001 environ, était souvent sujet à des sautes d'humeur quand son jeu ne fonctionnait pas comme il le voulait. Il a parfaitement su canaliser cela pour être agressif dans le bon sens du terme. Le match qu'il a perdu, en partie victime de ses sautes d'humeur, face à l'Argentin Squillari au premier tour du tournoi de Hambourg en 2001 fut à ce titre un véritable tournant : le Suisse avait massacré sa raquette en retournant sur sa chaise le match fini et, le premier choqué par son comportement, il a eu la sagesse de se remettre sérieusement en question :

"A compter d'aujourd'hui, je ne dirai plus rien". C'est d'ailleurs à partir du moment où il a cessé de "casser ses raquettes" que sa carrière a pris l'envol que l'on sait.

On cite aujourd'hui le Suisse en exemple sur le circuit pour son self control.

Par ailleurs, son mental d'acier lui a permis de redresser de nombreuses situations compromises, en particulier dans les tournois du Grand Chelem. On ne compte plus les cinquièmes sets remportés par le champion.

Federer compte de nombreux fans à travers le monde. Il est très apprécié notamment pour sa virtuosité sur un court, sa simplicité dans la vie, son humour, et bien sûr sa technique : il sait tout faire avec une raquette !

Artiste au grand coeur, Roger utilise son prestige pour promouvoir la fondation qu'il a fondée en 2003 pour l'éducation des enfants dans les pays les plus défavorisés, ainsi que pour développer les infrastructures sportives. Il fut naturellement désigné comme Ambassadeur international de l'UNICEF en 2006.


 


III. Ce que les autres champions ont dit de lui

Marat Safin : Roger Federer a amené le tennis ... à un autre niveau. Il s'amuse contre la plupart des joueurs. Avec tout le respect que je dois aux autres joueurs, il fait ce qu'il veut contre à peu près n'importe qui. Je n'ai jamais vu ça auparavant.


Andy Roddick après sa finale perdue à Wimbledon 2005 : J'ai joué sur son coup droit et il m'a fait un passing. J'ai joué sur son revers et il m'a fait un passing. Je suis resté sur la ligne de fond et il a quand même réussi à me faire un passing.


Andy Roddick, avant l'US Open 2005 : Mes chances de gagner l'US Open cette année sont les mêmes que celles de tous les joueurs qui ne se prénomment pas Roger.


Andy Roddick : Il faudrait que je gagne de temps en temps contre lui pour qu'on puisse parler de rivalité.


Andy Roddick : Roger est le joueur derrière lequel nous courons tous. Nous sommes quatre ou cinq dans ce cas-là. Pour le battre peut-être faut-il que nous formions une équipe, que nous unissions nos efforts, un peu comme les Power Rangers !

Ivan Ljubicic : Je me considère comme l'un des cinq meilleurs joueurs de tennis au monde, mais ça ne veut pas dire pour autant que je me compare à Federer.

 

Ivan Ljubicic : Je pourrais sans doute gagner plus de tournois et plus d'argent si Federer n'était pas sur le circuit en ce moment, mais ce que vous devez comprendre, c'est qu'il y a quelque chose que l'argent ne peut pas vous offrir, c'est le fait de pouvoir jouer au tennis avec Roger Federer. Quand je serai vieux, je pourrai dire à mes petits-enfants que j'ai joué contre le meilleur joueur de l'histoire de ce sport.

Tracy Austin : Roger Federer arrive à frapper des coups qui devraient être interdits.

John McEnroe : Il est le joueur le plus doué que j'aie jamais vu. Et j'ai eu l'occasion de voir beaucoup de champions : les Laver, Sampras, Connors, Borg. Roger peut devenir le plus grand joueur de l'histoire. Le regarder jouer, c'est comme admirer une oeuvre d'art !

Jimmy Connors : En termes de jeu, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau et d'abouti. Je ne voudrais pas avoir vingt ans aujourd'hui et jouer contre Federer.

Jimmy Connors : Dans le tennis moderne, soit vous êtes un joueur de terre battue, soit vous êtes un joueur de gazon, soit vous êtes un joueur de dur, ou alors vous vous appelez Roger.

Sam Sumyk (coach de la n°1 mondiale Victoria Azarenka) : Ce qu'il y a de bien avec Federer, c'est que même s'il a déjà tout gagné, on a encore envie qu'il gagne.


Jim Courier : Roger Federer est contre l'utilisation du Challenge. Il ne veut pas qu'on change les règles. Cela dit, lorsque vous jouez aussi bien que Federer, vous ne voulez pas changer de chaussettes, de caleçon, de petite copine, d'agent, de rien.

Mats Wilander : J'aimerais être dans ses chaussures ne serait-ce qu'une journée pour savoir ce qu'il ressent quand il joue comme ça !

Tim Henman : Que faut-il faire pour battre Federer ? Eh bien je dirais qu'il faut le service de Roddick, le retour d'Agassi, ma volée, et la vitesse d'un Hewitt, et là on a une petite chance de lui prendre quelques points.

John McEnroe : Federer peut battre la moitié des joueurs de tennis en jouant les yeux fermés.

Andy Murray : Je peux pleurer comme Roger; j'ai seulement honte de ne pas pouvoir jouer comme lui.''

John McEnroe: "Connors aimait le combat, Sampras aimait la victoire, mais Fed aime juste jouer ! "



 

IV. Style de jeu
Roger sait tout faire avec une raquette. Son style est caméléon, puisqu'il s'adapte souvent au jeu de ses adversaires, comme il l'a fait notamment l'unique fois où il a affronté (et battu) Pete Sampras, en jouant le service-volée à outrance. A ses débuts, le Suisse pratiquait un tennis très offensif. Puis il a varié beaucoup plus son sens tactique à partir de 2003. Son coup droit est un des plus purs du circuit. Son revers à une main n'a pas grand chose à envier à celui du Français Richard Gasquet que lui-même considère comme le meilleur de sa génération. Ses volées sont parmi les plus adroites qu'il ait été donné de voir. Son service est un des plus performants. Pourtant Roger n'a pas la puissance athlétique d'un Isner ou d'un Roddick pour décocher des "parpaings" à 220 km/h. En fait, son service dépasse rarement les 200 km/h. Mais il varie énormément les angles et les effets, tout en ne montrant rien dans sa gestuelle de préparation. Bien malin qui peut décrypter pendant le lancer de balle ce que le Suisse a décidé ! Du coup, l'effet de surprise est total et lui assure une grande sécurité sur son service.





V. Sa jeunesse

Avant de finalement opter pour le tennis, Roger a longtemps hésité parce que le football était aussi un de ses hobbies. Mais la petite voix du destin lui a soufflé que le tennis était un bien meilleur choix.




VI. Carrière (entamée en 1998)

2001 - 2005

Le match qui l'a révélé : en 2001, sa victoire éclatante contre Sampras à Wimbledon en huitièmes, alors que l'Américain n'avait plus perdu sur l'herbe londonienne depuis 1996 (contre Krajicek, futur vainqueur de l'épreuve). Le Suisse s'inclinera au tour suivant contre le "régional de l'étape", l'Anglais Tim Henman. Federer remporte cette année-là son premier titre à Milan.

Mais son premier trophée "qui compte" fut conquis à Hambourg en 2002 contre le Russe Marat Safin. Dans les tours préliminaires, il avait croisé la route de Gustavo Kuerten, alors numéro 2 mondial. Il déchantera à Wimbledon en sortant du tournoi dès le premier tour.  2002 sera aussi l'année d'une épreuve douloureuse, avec la mort de son ancien coach Peter Carter. Au Masters, il remporte ses trois matchs de poule mais bute sur Hewitt en demi-finale.

2003 sera la bonne année pour Roger à Wimbledon. Son succès sans bavure contre Andy Roddick le propulse dans une finale pour laquelle il est donné favori. Et Philippoussis ne pourra pas empêcher la première victoire de Federer dans un tournoi du Grand Chelem.

 

2004 est un excellent cru pour le Suisse, qui réalise le Petit Chelem (on n'avait plus vu pareil exploit depuis Wilander en 1988). Ses deux seules vraies contre-performances demeurent sa défaite face à Kuerten au 3ème tour de Roland Garros et son élimination précoce du tournoi olympique d'Athènes, où il s'inclina devant le jeune Tomas Berdych.

En 2005, Roger n'a subi que quatre revers, c'est peu, mais ce furent souvent dans des tournois cruciaux : contre Safin à l'Open d'Australie, Nadal à Roland Garros, et Nalbandian au Masters. Richard Gasquet le battra par ailleurs à Monte Carlo. De son propre aveu, son match le plus difficile est celui qu'il a dû livrer contre André Agassi lors de la finale de l'Open des Etats-Unis. Agassi avait tout le public avec lui, d'autant plus qu'il venait d'annoncer sa prochaine retraite du circuit. Federer était seul. Le Suisse est parvenu à s'imposer malgré les obstacles.

2006 - 2010

On peut être évidemment déjà très impressionné par la saison 2005 de Federer. La meilleure qu'il ait jouée reste pourtant à venir ! En 2006, il réalise encore une fois le Petit Chelem. Il ne perd que 5 matchs dans l'année, dont 4 contre Rafael Nadal, seul à même de contester sa suprématie sur le tennis mondial. C'est à partir de cette année qu'on a commencé à présenter le Suisse comme le meilleur joueur de tous les temps, et ce bien qu'il n'ait pas encore gagné Roland Garros.

En 2007, bien qu'il rate sa tournée de mars aux Etats-Unis, victime à deux reprises du surprenant joueur argentin Guillermo Cañas à Indian Wells puis à Miami., il reste que beaucoup de choses s'apparentent à 2006 dans les performances de Federer : un troisième Petit Chelem, mais 9 défaites, ce qui est beaucoup pour lui. Jamais il n'avait compté plus de 5 défaites dans une année depuis 2004. Comme en 2006, il rate le mythique Grand Chelem pour un match, celui perdu face à Nadal à Roland Garros.

L'année 2008 sera moins éclatante. Sa défaite à Wimbledon face à Nadal l'affecte dans son mental, et lui fait bientôt perdre sa place de numéro 1 mondial, qu'il occupait depuis le 2 février 2004. Le Suisse a donc occupé le trône pendant un record de 237 semaines consécutives. Mais Federer remporte l'US Open pour la cinquième fois consécutive, un record.

Profitant des pépins physiques de son rival espagnol, Federer reprend les commandes de l'ATP. En 2009, il remporte enfin Roland-Garros et s'adjuge dans la foulée une sixième couronne à Wimbledon.

Ces succès lui rendent logiquement la place de numéro 1 mondial.

L'émergence de Djokovic va plus ou moins coïncider avec le déclin de Roger Federer. En 2010, le Suisse commence très fort, mais après Melbourne, qu'il remporte pourtant avec beaucoup d'autorité, il n'apparaît plus dans les grandes finales (battu en quarts à Paris, et surtout à Wimbledon). Sa victoire au Masters aurait pu le relancer, mais à partir de 2010 on sent que Federer n'est plus tout à fait Federer. Le fait nouveau qui n'est pas de bon augure : dans les Grands Chelems, Federer entre 2004 et 2009, s'il ne gagnait pas le tournoi, perdait systématiquement contre le futur vainqueur, et depuis 2010, ce n'est plus vrai.

2011 - 2013

On retiendra de 2011 le match d'anthologie qu'il livra face à Djokovic en demi-finale de Roland Garros. Il sort le match parfait pour faire chuter le Serbe qui restait invaincu depuis le début de l'année. Hélas, le surlendemain il perdra sa quatrième finale dans ce tournoi, toujours face au même homme : Rafael Nadal. 2011 est quoi qu'il en soit une année décevante pour lui, ne serait-ce que parce que pour la première fois depuis 2002, il ne remporte aucun Grand Chelem. Néanmoins, Roger termine la saison de la meilleure des façons, avec trois titres coup sur coup, et notamment Bercy, qui se refusait toujours à lui dans ses sept premières tentatives, et un nouveau sacre - le sixième, record absolu - au tournoi des Maîtres, en ayant remporté ses trois matchs de poule pour la septième fois en 10 participations, ce qui constitue là aussi un record.

Sa saison 2012 commence sur un bon rythme. Après une défaite contre Nadal à l'Open d'Australie, puis contre John Isner lors du premier tour de la coupe Davis., il se reprend bien avec trois titres glanés coup sur coup à Rotterdam, Dubai et Indian Wells. Mais surtout il renoue avec les Grands Chelems, deux ans et demi après l'Australie 2010. Il s'impose à Wimbledon pour la septième fois, égalant le record de Sampras et récupère du même coup la première place mondiale, s'assurant ainsi de battre le record du nombre de semaines en tête de l'ATP. Sur le même court, il décroche la médaille d'argent aux Jeux Olympiques, passant cette fois-ci complètement à côté de sa finale contre le même Andy Murray qu'il avait dominé en finale de Wimbledon un mois plus tôt. A New York il se cassera les dents sur Tomas Berdych - contre qui il a toujours beaucoup souffert - ce qui constituera sa toute première défaite en 24 matchs programmés en session nocturne à Flushing.

 

En 2013, Roger s'incline en demi-finale à Melbourne, battu par un Murray de plus en plus fort et contre qui, fort de ses trois victoires en finale il ne s'était jusqu'alors jamais incliné en Grand Chelem. Il est éliminé dès les quarts à Roland-Garros, terrassé sèchement par Tsonga. Mais la grande désillusion de Federer se produit à Wimbledon : il perd dès le deuxième tour, terminant ainsi sa fantastique série de 36 quarts de finale consécutifs en Grand Chelem. C'est le modeste Ukrainien Sergiy Stakhovsky issu des qualifications qui l'exécute en quatre manches. Federer, redescendu au cinquième rang, perd sa place dans le top 4 pour la première fois depuis 10 ans.

Pour bien prouver à tout le monde qu'il traverse le plus gros "trou" de sa carrière, Roger s'incline à Hambourg, un tournoi qui n'était pas initialement prévu à son programme, et trébuche face au 114ème joueur mondial Federico Delbonis. Il a adopté cette semaine-là un nouveau format de raquette, avec un tamis plus large. Le temps d'adaptation à cette nouvelle raquette justifierait-il ses contre-performances de l'été ? Une autre piste est évoquée quand après s'être incliné au premier tour de Gstaad face à l'Allemand Daniel Brands, le Suisse révèle devant la presse qu'il souffrirait d'une douleur au dos qui hypothèque sa participation au Masters 1000 du Canada prévu une semaine plus tard. Le Suisse ne retrouve un niveau raisonnable qu'en fin de saison, à Bercy et au Masters, pour lequel il se qualifie de justesse. il atteint les demi-finales dans ces deux tournois.

2014 - 2016


En décembre 2013, comme un clin d'oeil à l'histoire, alors que Djokovic a annoncé sa collaboration avec Becker, Federer engage Edberg comme entraîneur. La rivalité entre l'Allemand et le Suédois reprend des couleurs, à distance cette fois ! Et la nouvelle collaboration avec le maître du service-volée porte ses fruits : porté résolument vers l'avant, Roger retrouve le chemin de la victoire et des titres : il ne parvient pas à remporter de Grand Chelem, mais passe tout près de terrasser Djokovic à Wimbledon au cours d'une finale inoubliable. Le Suisse termine l'année à la deuxième place mondiale. Pouvant compter sur le solide appui de Wawrinka, il termine magnifiquement la saison en remportant enfin la coupe Davis, comblant un vide dans un palmarès qu'il est difficile désormais de ne pas considérer comme le meilleur de l'histoire.


En 2015, il évolue sur les mêmes bases qu'en 2014, mais cette saison-là est largement dominée par Djokovic, qui écrase la concurrence comme seul Federer avait pu le faire par le passé. Le Suisse qui entre dans sa 34ème année joue pourtant à des niveaux stratosphériques, battant le n°1 mondial serbe à trois reprises dans la saison (Dubai, Cincinnati et dans un match de poule du Masters). Cependant, le Serbe a remporté contre Roger les trois finales qui comptaient le plus : Wimbledon, US Open et le Masters. Aïe, aïe, aïe !

2016 est une année blanche ; Roger ne dispute qu'une quinzaine de matchs pour annoncer en juillet, juste avant l'échéance majeure des Jeux de Rio que sa saison est déjà terminée, Il annule tous ses rendez-vous de compétition pour soigner son dos dans l'espoir de retrouver une forme optimale pour 2017.

 

 




VII. Sa fabuleuse série : 36 quarts de finale consécutifs en Grand Chelem

Comment mieux résumer la carrière de Federer mieux qu'avec cette incroyable série en Grand Chelem : 36 quarts de finale de suite !

Les 23 premiers quarts de finale de cette phénoménale série furent des victoires et donc 23 demi-finales consécutives, ce qui constitue là encore un record. Contemplez ces images prises sur le vif et qui illustrent bien à quel point la carrière du joueur helvète fut hors du commun. La deuxième série la plus longue est celle de Djokovic qui s'est arrêté à 28 quarts de finale de suite.

Epargné par les blessures, Roger s'avère un monstre d'efficacité pour être au top physiquement et mentalement à chaque grand rendez-vous.


Wim 2004
victoire
US Open 2004
victoire
Australie 2005
1/2 finale
battu par Safin
Roland 2005
1/2 finale
battu par Nadal


Wim 2005
victoire
US Open 2005
victoire
Australie 2006
victoire
Roland 2006
finale
battu par Nadal


Wim 2006
victoire
US Open 2006
victoire
Australie 2007
victoire
Roland 2007
finale
battu par Nadal


Wim 2007
victoire
US Open 2007
victoire
Australie 2008
1/2 finale
battu par Djokovic
Roland 2008
finale
battu par Nadal


Wim 2008
finale
battu par Nadal
US Open 2008
victoire
Australie 2009
finale
battu par Nadal
Roland 2009
victoire


Wim 2009
victoire
US Open 2009
finale
battu par Del Potro
Australie 2010
victoire
Roland 2010
1/4 finale
battu par Söderling


Wim 2010
1/4 finale
battu par Berdych
US Open 2010
1/2 finale
battu par Djokovic
Australie 2011
1/2 finale
battu par Djokovic
Roland 2011
finale
battu par Nadal


Wimbledon 2011
1/4 finale
battu par Tsonga
US Open 2011
1/2 finale
battu par Djokovic
Australie 2012
1/2 finale
battu par Nadal
Roland 2012
1/2 finale
battu par Djokovic


Wim 2012
victoire
US Open 2012
1/4 finale
battu par Berdych
Australie 2013
1/2 finale
battu par Murray
Roland 2013
1/4 finale
battu par Tsonga





VIII. Son entraîneur

Peter Carter (1997-1998) en amateur
Peter Lundgren (1998 - déc. 2003)
Tony Roche (2005 - mai 2007)
Jose Higueras (2008)
Darren Cahill (mars 2009)
Paul Annacone (juil. 2010 à nov. 2013)
Stefan Edberg (nov. 2013-2016)
Ivan Ljubicic (depuis 2016)
 

IX. Ses titres

19 Grands Chelems 6 Masters 29 Masters 1000 19 ATP 500 24 ATP 250


Milan 2001 Sydney 2002 Hambourg 2002 Vienne 2002 Marseille 2003

Dubai 2003 Munich 2003 Halle 2003 Wimbledon 2003 Vienne 2003

Masters 2003 Australie 2004 Dubai 2004 Indian Wells 2004  Hambourg 2004 

Halle 2004 Wimbledon 2004 Gstaad 2004 Toronto 2004 US Open 2004 

Bangkok 2004 Masters 2004 Doha 2005 Rotterdam 2005 Dubai 2005

Indian Wells 2005 Miami 2005 Hambourg 2005 Halle 2005 Wimbledon 2005

Cincinnati 2005 US Open 2005 Bangkok 2005 Doha 2006 Australie 2006

 Indian Wells 2006 Miami 2006 Halle 2006 Wimbledon 2006 Toronto 2006

US Open 2006 Tokyo 2006 Madrid 2006 Bâle 2006 Masters 2006

Australie 2007 Dubai 2007 Hambourg 2007 Wimbledon 2007 Cincinnati 2007

US Open 2007 Bâle 2007 Masters 2007 Estoril 2008 Halle 2008

US Open 2008 Bâle 2008 Madrid 2009 R-Garros 2009 Wimbledon 2009

Cincinnati 2009 Australie 2010 Cincinnati 2010 Stockholm 2010 Bâle 2010

Masters 2010  Doha 2011  Bâle 2011 Bercy 2011 Masters 2011

Rotterdam 2012 Dubai 2012 Indian Wells 2012 Madrid 2012 Wimbledon 2012

Cincinnati 2012 Halle 2013 Dubai 2014 Halle 2014 Cincinnati 2014

Shanghai 2014 Bâle 2014 Brisbane 2015 Dubai 2015 Istanbul 2015
 
Halle 2015 Cincinnati 2015 Bäle 2015 Australie 2017 Indian Wells 2017

Miami 2017 Halle 2017 Wimbledon 2017 Shanghai 2017 Bâle 2017


 


X. Sa compagne

Mirka Vavrinec, joueuse d'origine tchèque rencontrée à Sydney lors des Jeux Olympiques 2000, qu'il épousa le 11 avril 2009 et qui lui donna deux jumelles le 23 juillet 2009 : Charlene Riva et Myla Rose, et deux jumeaux le 6 mai 2014 : Lenny et Leo.

 

 

XI. Son site officiel



 



XII. Sa fondation


 

XIII. Galeries d'images

2013 2012 2011 2010
       
2009 2008 2007 2006
       
2005 2004 2003 2002
       
2001 2000 1999 1998