Roland-Garros

Les Internationaux de France


ROLAND-GARROS 1991
terre battue

1991

Jim Courier s'impose aux dépens d'Agassi dans cette édition du centenaire. La première finale 100% américaine dans l'ère open. Agassi échoue donc ici pour la deuxième fois de suite sur la dernière marche.

- du 27 mai au 9 juin 1991 -



tournée préparatoire
Barcelone Monte CarloMadridHambourgRome
BarceloneMonte CarloMadridHambourgRome


Absents : Lendl, Noah, Gomez, Svensson

Météo :  temps sec, favorable aux attaquants


Le tableau complet du simple messieurs


premier tour        second tour        troisième tour        huitièmes de finale

quarts de finale        demi-finales        finale

autres résultats



premier tour

Olivier Delaitre écrase Guillermo Perez-Roldan : 6/3 6/1 6/1. L'Argentin nous avait habitué à mieux sur terre battue.




John McEnroe s'incline face à Cherkasov 2/6 6/4 7/5 7/6, mais l'Américain semble retrouver de bonnes sensations et apparaît en bonne voie pour viser de nouveau les sommets.

 


Thomas Muster doit en découdre d'entrée avec Pete Sampras. L'Autrichien est sans doute la non tête de série la plus crainte du tableau. Et Sampras est à la dérive, mené deux manches à rien, puis il redresse la barre pour triompher : 4/6 4/6 6/4 6/1 6/4. Mais au prix de gros efforts.

 


Succès probant de Cédric Pioline sur l'Américain Brad Gilbert : 6/4 2/6 6/1 6/4.




Il faut cinq sets à Guy Forget pour se défaire de l'Américain MaliVai Washington : 7/5 2/6 7/5 1/6 7/5.

 
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deuxième tour


Andreï Cherkasov et Pat Cash se livrent une belle et terrible et belle bagarre. Cash est battu mais l'issue du match ne s'est pas joué à grand chose : 6/7 6/1 6/3 3/6 7/5.


Pete Sampras est au bout du rouleau, et le Français Thierry Champion négocie parfaitement son match contre la tête de série n°6 : 6/3 6/1 6/1.




Opposé à l'Italien Camporese, Sergi Bruguera est trahi par son physique et jette l'éponge alors qu'il dominait son sujet : 1/6 2/6 6/4 1/0 ab.




Boris Becker frôle l'élimination face à l'Australien Todd Woodbridge, qui a mené 2 manches à rien et break en poche dans la troisième : 5/7 1/6 6/4 6/4 6/4.

   


Henri Leconte déçoit, une fois encore. Il est vaincu par Marian Vajda : 3/6 6/4 7/6 6/4.

   



A presque 39 ans, Jimmy Connors est "back in business", comme il déclara lui-même. Vainqueur au premier tour de son compatriote Todd Witsken, il crée une grande sensation en restant debout au terme de cinq sets épuisants, se payant la peau de l'Haïtien Ronald Agenor : 6/4 6/2 3/6 0/6 6/4.

 




Mats Wilander est éliminé de façon pitoyable dès le deuxième tour par Fabrice Santoro : 6/2 6/3 6/2. Le Suédois n'avait jamais trébuché aussi tôt dans le tournoi parisien.

    

 


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troisième tour


Les deux héros français du tour précédent Thierry Champion et Fabrice Santoro doivent maintenant s'entretuer. C'est le Nîmois qui aura le dessus : 6/2 6/0 6/4.

 


Jim Courier s'en sort de justesse face au Suédois Magnus Larsson, qui a mené 2 manches à une, 3/2 et trois balles de break en sa faveur. C'est alors que le rouquin se coiffa de sa casquette de joueur de base-ball, sauva les trois balles de break et empocha les deux manches qui restaient à jouer : 63 4/6 4/6 7/5 6/2. Dans cette quinzaine, Courier ne quittera plus une casquette devenue fétiche.

 


Connors et Chang, les deux Américains, se livrent une bataille féroce. Mais Jimbo, le vieux lion est épuisé, et marque le premier point du cinquième set, avant de signifier son abandon, blessé au dos : 4/6 7/5 6/2 4/6 0/15. Tout le monde se demande maintenant si le champion sera de retour en 1992 pour célébrer vingt ans de carrière.

   



 
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huitièmes

Après Chesnokov, Stefan Edberg domine un autre joueur russe, Andreï Cherkasov, et tout aussi facilement : 7/6 6/4 6/3.

 


Arnaud Boetsch, bénéficiaire d'une wild-card, n'a pas déçu les organisateurs puisqu'il a d'ores et déjà réalisé son meilleur parcours. Franco Davin l'Argentin met néanmoins un terme à cette belle aventure parisienne : 7/6 4/6 6/3 6/1.



 


C'est en mauvaise santé que Santoro se présenta sur le court, opposé à l'Allemand Michael Stich. Celui-ci en a profité pour s'imposer sans avoir à forcer son talent : 6/3 6/1 6/2.

 


Guy Forget rate sa prestation contre un Michael Chang qui était pourtant prenable : 6/1 6/1 4/6 6/3.

   

 
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quarts

Stefan Edberg, le n°1 mondial, trouve un maître en la personne de Jim Courier. Le Suédois n'a pas eu la tâche facile en rencontrant de nombreux spécialistes de la terre battue - Cherkasov, Skoff, Chesnokov - et a déjà bien du mérite pour s'être hissé jusqu'en quarts. Et cette fois, il n'a pas de chance avec les lignes, très souvent favorables à son adversaire. Courier gagne sur le score de 6/4 2/6 6/3 6/4. Il n'y aura aucun Suédois en demis, une première depuis 1977.

 

   

 


C'est dans un style qu'on ne lui connaissait pas, du fond du court, que Becker patiente pour terrasser Michael Chang : 6/4 6/4 6/2.


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demis

L'inconstance de Michael Stich a permis à Courier de prendre l'ascendant sur cette demi-finale : 6/2 6/7 6/2 6/4.

 


La demi-finale du bas de tableau est devenu un "classique" du circuit. Agassi et Becker se rencontrent pour la septième fois. "La perte de cette première manche m'a tué", admettra Becker. Et effectivement, l'Allemand n'a jamais retrouvé la lucidité nécessaire pour contrer Agassi. En voulant persister dans une méthode qui s'était avéré payante contre Chang, à savoir jouer du fond du court, Becker a fait des erreurs tactiques car
dans cette filière, Agassi est plus à l'aise que Chang. Le kid de Las Vegas remporte une quatrième victoire consécutive contre Becker : 7/5 6/3 3/6 6/1.

 

 
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finale

Une finale plutôt décousue en cette édition du centenaire entre les deux élèves formés à la Nick Bolletieri Academy. Voici le troisième face à face en trois ans à Roland Garros entre ces deux champions. Courier avait gagné en 1989, Agassi avait gagné en 1990. Voici la belle, et en finale cette fois ...



Agassi était légèrement favori mais une fois encore, la troisième après Roland et Flushing Meadow en 1990, il échoue en finale d'un Grand Chelem.

   

Au terme de 3 heures et 19 minutes de match, Agassi s'incline après avoir mené deux manches à une : 3/6 6/4 2/6 6/1 6/4. Une surprise tout de même si on garde en vue que Jim n'avait jamais remporté de titre sur terre battue.

  

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Prix citron : Andre Agassi
Prix orange : la famille Sanchez
Prix bourgeon : Anke Huber



Chez les femmes, Monica Seles la Yougoslave conserve son titre, vctorieuse en finale d'Arantxa Sanchez.




C'est un Russe qui remporte l'épreuve chez les juniors, Andreï Medvedev.


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