Les 10 premières années de l'ère open sont marquées par une montée en puissance des Etats-Unis et de l'Europe, et un déclin du tennis australien, si dominateur dans les années précédentes.

Six noms ressortent du lot : Laver, Newcombe, Connors, Borg, Vilas et Nastase.

L'Australien Rod Laver réalise le seul Grand Chelem de l'ère open à ce jour, dès 1969. C'est d'ailleurs son second à titre personnel après celui réalisé en 1962.

Un autre Australien John Newcombe, a remporté cinq tournois du Grand Chelem dans cette période, Wimbledon en 1970 et 1971, Melbourne en 1973 et 1975, et New-York en 1973.

L'Américain Jimmy Connors impressionne les experts avec son foudroyant revers à deux mains, qui déborde ses adversaires. Il remportera 3 levées en 1974 : l'Australie, Wimbledon et surtout le plus relevé d'entre eux, l'US Open, tournoi qu'il affectionnera particulièrement, le remportant à 5 reprises, aussi bien que plus tard Sampras puis Federer, et mieux que McEnroe.

Le Suédois Björn Borg, étonnamment précoce (18 ans) et venant d'un pays qui ne nous avait pas habitué à sortir des champions de tennis, remporte Roland-Garros à deux reprises (1974 et 1975) et Wimbledon par la suite (1976 et 1977). Les doublés viendront ensuite, lui permettant de pulvériser les records de victoires dans ces deux tournois.

L'Argentin Guillermo Vilas a surtout brillé en 1977, année durant laquelle il remporta Roland-Garros et l'US Open. A ce jour, seuls Laver en 1969, Lendl en 1986 et 1987, Wilander en 1988 et Agassi en 1999 avaient réussi pareille performance.

Le Roumain Ilie Nastase a été le premier numéro 1 mondial de l'histoire de l'ATP (du 23 août 1973 au 2 juin 1974), mais on se souvient également du joueur fantasque qu'il était. Il remporta l'US Open en 1972 et Roland-Garros en 1973.


1968        1969        1970        1971        1972
1973        1974        1975        1976        1977