Roland-Garros

Les Internationaux de France


ROLAND-GARROS 1979
terre battue



Björn Borg s'impose pour la quatrième fois à Paris. Dans l'ère open, il est le premier à remporter un même tournoi plus de trois fois. Victor Pecci sera héroïque en battant Vilas et surtout Connors, très attendu cette année à la Porte d'Auteuil.

- du 28 mai au 11 juin 1979 -


Absent : McEnroe

Le table
au complet du simple messieurs


premier tour        second tour        troisième tour        huitièmes de finale

quarts de finale        demi-finales        finale

autres résultats



premier tour

Vitas Gerulaitis, pour sa première venue à Paris, manque de peu la faillite d'une élimination prématurée. Le n°4 mondial est bousculé par Butch Walts, qu'on avait déjà remarqué à l'US Open en 1978 : 2/6 2/6 6/3 6/2 6/2. Vitas  à sa conférence d'après match : "C'est le tournoi le plus mal organisé que je connaisse, et les courts sont dégueulasses. Walts est sûrement le joueur qui a le service le plus puissant de tous. Sa deuxième balle de service aussi est dangereuse. Elle est meilleure encore que celle de Tanner".




Un duel franco-français est au programme de la première journée. Patrice Dominguez prend le meilleur sur Patrick Proisy : 6/4 6/4 6/7 7/6.


François Jauffret résiste vaille que vaille, mais en face Victor Pecci, spécialiste du service-volée, est trop fort : 6/7 6/4 7/5 6/1.






Le grand retour de Connors à Roland, c'est pour cette année ! Jimbo signe l'événement par une victoire facile sur Terry Moor : 6/1 6/2 6/3. Il n'avait plus joué dans ce stade depuis 1973.

 
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deuxième tour

Gilles Moretton élimine une pointure, Jose Luis Clerc, certes diminué : 6/4 6/2 6/3.




C'est terminé en revanche pour Dominguez, victime du Tchèque Ivan Lendl : 3/6 6/2 7/5 6/2.


La pluie a perturbé Noah, qui se dirigeait vers un facile succès face à Gene Mayer. Le Français a mené deux manches à rien avant de revenir pour perdre cette rencontre : 3/6 0/6 6/3 6/4 6/3.

 


Jimmy Connors dispute un match spectaculaire contre Ross Case, vaillant dans ses répliques, mais le n°2 mondial s'impose : 7/6 6/2 7/5.



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troisième tour

Stan Smith se procure bien deux balles de match dans le cinquième set, mais ne les convertira jamais. Il est battu par Harold Solomon qui revient de très loin dans cette partie : 3/6 1/6 6/3 6/1 8/6.


Le champion du monde juniors Ivan Lendl fait un sort à Arthur Ashe : 5/7 7/6 6/2 6/3.




Adriano Panatta est vaincu par le jeune Américain Eliot Teltscher dans un match qui a tourné parce que le jeu du vainqueur 1976 s'est déréglé après le gain des deux premiers sets : 3/6 3/6 6/4 6/2 6/3.




Dominique Bedel quant à lui a bien failli terrasser le grand Vojtek Fibak, contre qui il eu trois balles de deux manches à zéro. Sur la deuxième balle, son smash a frôlé la ligne et tout le stade a manifesté pour que l'arbitre donne le set au Français. Mais le juge-arbitre désavouera son assesseur. Plus tard, un des spectateur crie "faute" sur un impact de Fibak largement à l'intérieur des lignes; ce qui déconcentre Bedel qui manque le coup suivant. Fibak encore une fois mauvais joueur, proteste et obtient le point. Avec les faveurs d'un tel arbitre, le Polonais ne pouvait pas perdre : 5/7 7/6 7/5 6/2.


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huitièmes

Gilles Moretton, dernier rescapé du clan tricolore, a les honneurs d'affronter sur le Central le triple lauréat et tenant du titre, le roi Borg en personne. Et il livre une belle résistance, s'inclinant sur le score de 7/5 6/4 6/2. Ils ne sont pas si nombreux à avoir réussi à prendre ainsi plus de dix jeux au maître des lieux, mais il est vrai que cette année le Suédois est moins dominateur dans les premiers tours qu'il l'a été par le passé.

   


Tim Gullikson, TS 14, est éliminé au terme d'un beau bras de fer par Hans Gildemeister : 6/7 6/3 4/6 6/1 6/3.




Le jeune Ivan Lendl trébuche face à Vitas Gerulaitis : 6/2 6/1 6/3.






Nouveau match qui va au bout des cinq sets pour Eliot Teltscher. Mais cette fois, l'Amércain perd la manche décisive, remportée par Jose Higueras : 6/3 6/4 3/6 1/6 6/3.




Vilas souffre face à Gene Mayer et sa raquette-spaghetti. La pluie avait sauvé l'Américain face à Noah d'un ... déluge, mais le ciel a pris le parti cette fois du gaucher argentin qui perdait pied avant l'interruption nocturne : 7/5 1/6 6/7 6/1 6/2.

   




Victor Pecci, le Paraguayen de 23 ans, écrase Harold Solomon : 6/1 6/4 6/3.






Jimmy Connors signe son grand retour aux Internationaux de France, qu'il avait boudés depuis son éviction en 1974, et qui lui avait cette année-là peut-être coûté le Grand Chelem. Après trois tours expédiés vite faits bien faits, il est accroché par Manuel Orantes qui lui ravit la première manche avant de rentrer dans le rang : 4/6 6/1 6/3 6/1.

   
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quarts

Gerulaitis domine Jose Higueras : 6/1 3/6 6/4 6/4.




Pecci, 30ème joueur mondial, tombeur de Solomon, crée une plus grosse surprise encore en éliminant l'un des meilleurs joueurs du monde sur terre battue, juste après Borg, Guillermo Vilas, et sur un score sévère, en trois sets : 6/0 6/2 7/5. Mais ce jour-là, Vilas, au bout du rouleau, a commis beaucoup trop de fautes, rendant une copie indigne du champion qu'il est.



 


Jimmy Connors écarte de sa route son compatriote Eddie Dibbs : 6/2 2/6 6/4 6/2.

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demis

Björn Borg s'impose face à Gerulaitis, pour la dixième fois en autant de confrontations, mais le score n'avait jamais été aussi sévère pour l'Américain : 6/2 6/1 6/0.

   


Connors, tête de série n°2, qui faisait son grand retour à Paris, après avoir manqué les 5 dernières éditions, trébuche face à Victor Pecci le Paraguayen, Pecci monte au filet avec panache et son tennis très offensif a raison des passings-shots de Jimbo : 7/5 6/4 5/7 6/3.

   

     
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finale

Victor Pecci est un invité surprise dans cette finale. Il est le premier joueur non tête de série à atteindre le seuil du deuxième dimanche depuis Pilic en 1973.





Borg ne rate rien; et quand il mène déjà 6/3 6/1 5/2, des spectateurs quittent leur siège, déçus sans doute par cette finale à sens unique. Ceux qui ont eu la patience d'attendre encore vont pourtant vibrer ! Le Sud-Américain s'accroche, prend tous les risques et profite aussi d'une déconcentration peu coutumière de l'"Iceborg". Le quadruple vainqueur a besoin de quatre manches pour s'imposer 6/3 6/1 6/7 6/4. "Ma plus dure finale", admettra-t-il. Mais Borg a encore gagné, et ce quatrième titre à Roland le fait rejoindre Henri Cochet dans la légende, le dernier - en 1932 - à avoir inscrit son nom autant de fois au palmarès.



   




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Chris Evert remporte Roland-Garros après avoir manqué les trois dernières éditions.




Ramesh Krishnan est le nouveau champion juniors à Roland Garros.




Les frères Gene et Sandy Mayer remportent le double messieurs.


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