Nikolay DAVYDENKO

Russie - droitier

Né le 2 juin 1981 à Severodonetsk (Ukraine).

Le "stakhanoviste" des courts a su se maintenir au plus haut niveau (top 10) pendant près de quatre ans. Bête noire de Nadal, il court toujours néanmoins après une finale en Grand Chelem, mais il est "tombé" dans la période faste de Federer.

Palmarès :
21 titres
1 victoire en coupe Davis

Sopot 2007 : Davydenko était blessé au pied, mais son abandon à alimenté les débats sur les paris truqués.

Son meilleur classement :
n°3 mondial le 6 novembre 2006

Personnalité et popularité :

La réputation de Davydenko a été salie dans une affaire de corruption en 2007, quand une société de paris en ligne mit en lumière des grosses sommes d'argent misées sur la défaite du n°4 mondial à Sopot contre l'Argentin Vassallo Arguello Mais Davydenko a été blanchi un an plus tard.

Style de jeu :

Nikolay sait prendre la balle très tôt après le rebond. Il est particulièremenr rapide et peut tenir l'échange en gardant ses deux pieds sur sa ligne. Habile sur le coup droit, il est surtout craint pour son revers tout aussi puissant que son coup droit, et encore plus précis.

Carrière :

Roland Garros 2005 : le Russe atteint les demi-finales.

C'est en 1999 que Davydenko passe professionnel. Mais le grand public n'entend parler de lui qu'en 2005, l'année où le Russe bat Coria et Robredo et se fraye de cette façon un chemin jusqu'en demi-finales des Internationaux de France.

2006 : Davydenko joue beaucoup, et collectionne les titres. Il en remporte 5 cette année, dont Paris-Bercy.

Dans la seule saison 2006, il dispute 31 tournois, ce qui est énorme pour un joueur de son niveau : les meilleurs joueurs ont tendance à se ménager physiquement et donc à faire l'impasse sur les tournois modestes pour se consacrer aux plus grandes échéances. En fin d'année, il ne semble pas fatigué ! Après une demi-finale à l'US Open, Il remporte le Masters Series de Bercy et termine sur la troisième marche du classement ATP. Cerise sur le gâteau : avec Marat Safin, il décroche la coupe Davis à Moscou contre l'Argentine de Nalbandian.

En 2007, il fait trembler Nadal à Rome sur terre battue, mais ne parvient pas à créer l'exploit. Le roi de Roland Garros s'impose 7/6 6/7 6/4 après une lutte de plus de trois heures et demi. A Roland Garros, il se hisse une nouvelle fois dans le dernier carré, mais bute sur le n°1 mondial Federer. Quelques semaines plus tard, sa défaite sur abandon à Sopot contre un modeste joueur argentin classé 87ème jette le doute sur l'intégrité de Davydenko, car la société de paris en ligne Betfair alerte la Fédération Internationale sur des mises anormalement élevées qui ont été jouées sur une défaite du Russe. Ces soupçons s'avèreront non fondés, et Davydenko sera blanchi en septembre 2008.

Le joueur russe éblouit tout le monde par son tennis à Miami en 2008, où après avoir dominé Roddick, il surclasse Rafael Nadal en finale : 6/4 6/2. Mais il est décevant dans les tournois du Grand Chelem. Il se qualifie néanmoins pour le tournoi des Maîtres à Shanghai, et va jusqu'en finale après des victoires sur Tsonga et Del Potro puis sur Murray en demi-finale. Il est battu ensuite par le n°3 mondial Novak Djokovic, qui l'avait déjà vaincu en match de poule.

Davydenko déçoit quelques temps, puis retrouve son meilleur niveau fin 2009 : il enchaîne les grosses prestations et remporte un troisième Masters 1000 à Shanghai contre Nadal, avant d'aller chercher la victoire au Masters, où il domine une nouvelle fois Nadal, mais aussi Federer et enfin Del Potro en finale, soit les trois

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hommes ayant remporté des Grands Chelems cette année-là.

Battre les deux plus grands joueurs de sa génération dans un seul et même tournoi n'est pas un mince exploit, et Davydenko va le réussir une deuxième fois de suite , et ce sera sous les yeux du public médusé de Doha ! Il remporte là son 20ème trophée. Notons que le Russe mène en carrière face à Nadal par 6 victoires à 4. A Melbourne, le Russe semble difficile à arrêter, et face à Federer en quarts, il est même le favori pour beaucoup d'observateurs. Et son début de match est parfait : il mène 6/2 3/1, puis la machine se dérègle inexplicablement. Davydenko perd son sang-froid, s'énerve, et le n°1 mondial aligne 12 jeux et s'impose 2/6 6/3 6/0 7/5 avant de remporter le titre quelques jours plus tard.

Son entraîneur :
Eduard Davydenko, son frère.aîné.

Ses titres :

0 Grand Chelem

1 Masters

3 Masters 1000

1 ATP 500

16 ATP 250