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l'ère open du tennis
Wimbledon
Les Internationaux de Grande-Bretagne
WIMBLEDON 1986
gazon
L'année du Centenaire, Boris Becker résiste à la pression et empoche un deuxième titre d'affilée au All England Club, avec des adversaires sur le papier beaucoup mieux cotés cette fois. Seuls McNamara et Leconte parviendront à lui prendre un set.
- du 23 juin au 6 juillet 1986 -
NB : la petite balle jaune remplace désormais la blanche, huit ans après avoir été adoptée dans le "French Open".
Absent : McEnroe
Le tableau complet du simple messieurs
premier tour second tour troisième tour huitièmes de finale
quarts de finale demi-finales finale
autres résultats
premier tour
Jimmy Connors, vieux loup de près de 34 ans, ne parvient pas à passer le premier tour. L'Américain subit la loi de son compatriote Robert Seguso, plus à l'aise habituellement sur le circuit du double, mais qui l'avait déjà battu au Queen's quelques jours auparavant. Seguso gagne 6/3 3/6 7/6 7/6.
Son "contemporain" (ils ont le même âge à deux semaines près) GuillermoVilas sombre lui aussi devant la jeunesse montante, incarnée en la circonstance par Pat Cash : 6/4 6/2 6/3.
Autre grosse sensation de l'édtion 1986 : Kevin Curren, finaliste l'an passé, est sorti d'entrée par Eric Jelen (encore un Allemand !) : 6/4 6/7 2/6 6/4 12/10.
deuxième tour
Anders Jarryd n'est pas capable de dompter le Sud-Africain Edwards, qui lui aussi se débrouille très bien sur herbe : 3/6 6/4 7/6 6/2.
Wilander est sévèrement accroché par le Britannique Andrew Castle : 4/6 7/6 6/7 6/4 6/0.
troisième tour
Joakim Nyström est battu par l'Indien Ramesh Krishnan : 6/7 6/2 7/6 6/4.
Et les Suédois passent décidément des moments difficiles, puisqu'on assiste à une petite surprise avec l'élimination par Miloslav Mecir du dernier vainqueur de l'Open d'Australie, également disputé sur gazon : Stefan Edberg, défait sur un score net 6/4 6/4 6/4.
huitièmes
Brad Gilbert se fait sortir par Miloslav Mecir : 3/6 7/6 6/1 6/2.
Mais qu'est-il donc arrivé à la délégation suédoise, qui comme à Roland Garros un mois auparavant, a perdu ses meilleurs éléments dès les premiers tours ? Il restait bien Mickael Pernfors, si brillant à Paris, mais il se paie un tirage difficile avec Boris Becker, qui n'en fait qu'une bouchée : 6/3 7/6 6/2.
Pat Cash, titulaire d'une wild card, élimine la tête de série n°2 Mats Wilander 4/6 7/5 6/4 6/3, et est en train de devenir un des chouchous du public, concurremment à Henri Leconte, qu'il défiera au prochain tour. Voilà, tous les Suédois sont désormais passés à la trappe, sans exception.
Lendl passe, mais au forcing, face à Matt Anger, qui vend chèrement sa peau : 6/7 7/6 6/4 7/6.
quarts
Henri Leconte réalise sa meilleure année, avec cette deuxième accession au dernier carré, après en avoir fait autant à Roland-Garros quatre semaines auparavant. Il y parvient en battant l'Australien Pat Cash, un spécialiste de la surface : 4/6 7/6 7/6 6/3. La France n'avait plus eu de réprésentant en demis depuis Yvon Petra en 1946. Dans ce match, Leconte attendrit le public en allant délicatement ramasser un papillon qui risquait sa vie sous le déluge des balles échangées sur le court.
Bobo Zivojinovic, redoutable serveur, exécute Ramesh Krishnan 6/2 7/6 6/4. L'Indien, quart-de-finaliste, réalise là sa meilleure performance en Grand Chelem.
Ivan Lendl et Tim Mayotte se livrent une bataille passionnante, et c'est le Tchécoslovaque qui s'impose : 6/4 4/6 6/4 3/6 9/7. Il n' y aura donc pas d'Américain dans le dernier carré, une première depuis ... 1922 ! Et c'est la première fois depuis 1903 que les places en demi-finale ne sont conquises que par des joueurs européens ! Et pour finir avec les "premières", Gentleman Tim éliminé, c'est la première fois depuis 1980 que le vainqueur du Queen's n'enchaîne pas victorieusement avec Wimbledon.
demis
Le jour de son anniversaire, face à un Becker des grands jours, Leconte ne peut rien : 6/2 6/4 6/7 6/3. Mais très beau tournoi du gaucher. Cela faisait tout juste quarante ans - Yvon Petra - que la France n'avait pas aligné un de ses représentants dans le dernier carré à Wimbledon.
Lendl gagne, mais encore dans la douleur, face au Yougoslave Slobodan Zivojinovic, qui passe tout près de la victoire : 6/2 6/7 6/3 6/7 6/4.
finale
Lendl avait les moyens de remporter le premier set, puisqu'il fut le premier à breaker pour mener 3/2 service à suivre. Mais juste dans la foulée, il relâcha son emprise. L'Allemand en profite et fait la différence pour empocher la première manche.
Une dernière chance se présente à Lendl dans la troisième manche, alors que l'Allemand mène deux manches à rien. Il se procure tout bonnement trois balles de set à 5/4 et 0/40. Boum-Boum redresse la situation.
Il ne faut que deux heures à Boris Becker pour renvoyer Lendl à la réalité du terrain : le gazon. Bien que le n°1 mondial ait breaké le premier à plusieurs moments dans le match et ait même disposé de ces trois balles de set, l'Allemand s'impose sèchement 6/4 6/3 7/5.
A l'occasion du centenaire du tournoi, on déroge à la tradition : ce n'est pas le duc de Kent, mais le doyen des vainqueurs encore debout, Jean Borotra, 88 ans, titré ici en 1924 et 1926, qui remet la coupe à Becker.
Martina Navratilova remporte Wimbledon pour la septième fois, et il s'agit de son cinquième titre consécutif. Elle bat en finale sa compatriote Hana Mandlikova.
Natalia Zvereva la Soviétique s"impose chez les jeunes.
L'année du Centenaire, Boris Becker résiste à la pression et empoche un deuxième titre d'affilée au All England Club, avec des adversaires sur le papier beaucoup mieux cotés cette fois. Seuls McNamara et Leconte parviendront à lui prendre un set.
- du 23 juin au 6 juillet 1986 -
NB : la petite balle jaune remplace désormais la blanche, huit ans après avoir été adoptée dans le "French Open".
Absent : McEnroe
Le tableau complet du simple messieurs
premier tour second tour troisième tour huitièmes de finale
quarts de finale demi-finales finale
autres résultats
premier tour
Jimmy Connors, vieux loup de près de 34 ans, ne parvient pas à passer le premier tour. L'Américain subit la loi de son compatriote Robert Seguso, plus à l'aise habituellement sur le circuit du double, mais qui l'avait déjà battu au Queen's quelques jours auparavant. Seguso gagne 6/3 3/6 7/6 7/6.
Son "contemporain" (ils ont le même âge à deux semaines près) GuillermoVilas sombre lui aussi devant la jeunesse montante, incarnée en la circonstance par Pat Cash : 6/4 6/2 6/3.
Autre grosse sensation de l'édtion 1986 : Kevin Curren, finaliste l'an passé, est sorti d'entrée par Eric Jelen (encore un Allemand !) : 6/4 6/7 2/6 6/4 12/10.
deuxième tour
Anders Jarryd n'est pas capable de dompter le Sud-Africain Edwards, qui lui aussi se débrouille très bien sur herbe : 3/6 6/4 7/6 6/2.
Wilander est sévèrement accroché par le Britannique Andrew Castle : 4/6 7/6 6/7 6/4 6/0.
troisième tour
Joakim Nyström est battu par l'Indien Ramesh Krishnan : 6/7 6/2 7/6 6/4.
Et les Suédois passent décidément des moments difficiles, puisqu'on assiste à une petite surprise avec l'élimination par Miloslav Mecir du dernier vainqueur de l'Open d'Australie, également disputé sur gazon : Stefan Edberg, défait sur un score net 6/4 6/4 6/4.
huitièmes
Brad Gilbert se fait sortir par Miloslav Mecir : 3/6 7/6 6/1 6/2.
Mais qu'est-il donc arrivé à la délégation suédoise, qui comme à Roland Garros un mois auparavant, a perdu ses meilleurs éléments dès les premiers tours ? Il restait bien Mickael Pernfors, si brillant à Paris, mais il se paie un tirage difficile avec Boris Becker, qui n'en fait qu'une bouchée : 6/3 7/6 6/2.
Pat Cash, titulaire d'une wild card, élimine la tête de série n°2 Mats Wilander 4/6 7/5 6/4 6/3, et est en train de devenir un des chouchous du public, concurremment à Henri Leconte, qu'il défiera au prochain tour. Voilà, tous les Suédois sont désormais passés à la trappe, sans exception.
Lendl passe, mais au forcing, face à Matt Anger, qui vend chèrement sa peau : 6/7 7/6 6/4 7/6.
quarts
Henri Leconte réalise sa meilleure année, avec cette deuxième accession au dernier carré, après en avoir fait autant à Roland-Garros quatre semaines auparavant. Il y parvient en battant l'Australien Pat Cash, un spécialiste de la surface : 4/6 7/6 7/6 6/3. La France n'avait plus eu de réprésentant en demis depuis Yvon Petra en 1946. Dans ce match, Leconte attendrit le public en allant délicatement ramasser un papillon qui risquait sa vie sous le déluge des balles échangées sur le court.
Bobo Zivojinovic, redoutable serveur, exécute Ramesh Krishnan 6/2 7/6 6/4. L'Indien, quart-de-finaliste, réalise là sa meilleure performance en Grand Chelem.
Ivan Lendl et Tim Mayotte se livrent une bataille passionnante, et c'est le Tchécoslovaque qui s'impose : 6/4 4/6 6/4 3/6 9/7. Il n' y aura donc pas d'Américain dans le dernier carré, une première depuis ... 1922 ! Et c'est la première fois depuis 1903 que les places en demi-finale ne sont conquises que par des joueurs européens ! Et pour finir avec les "premières", Gentleman Tim éliminé, c'est la première fois depuis 1980 que le vainqueur du Queen's n'enchaîne pas victorieusement avec Wimbledon.
demis
Le jour de son anniversaire, face à un Becker des grands jours, Leconte ne peut rien : 6/2 6/4 6/7 6/3. Mais très beau tournoi du gaucher. Cela faisait tout juste quarante ans - Yvon Petra - que la France n'avait pas aligné un de ses représentants dans le dernier carré à Wimbledon.
Lendl gagne, mais encore dans la douleur, face au Yougoslave Slobodan Zivojinovic, qui passe tout près de la victoire : 6/2 6/7 6/3 6/7 6/4.
finale
Lendl avait les moyens de remporter le premier set, puisqu'il fut le premier à breaker pour mener 3/2 service à suivre. Mais juste dans la foulée, il relâcha son emprise. L'Allemand en profite et fait la différence pour empocher la première manche.
Une dernière chance se présente à Lendl dans la troisième manche, alors que l'Allemand mène deux manches à rien. Il se procure tout bonnement trois balles de set à 5/4 et 0/40. Boum-Boum redresse la situation.
Il ne faut que deux heures à Boris Becker pour renvoyer Lendl à la réalité du terrain : le gazon. Bien que le n°1 mondial ait breaké le premier à plusieurs moments dans le match et ait même disposé de ces trois balles de set, l'Allemand s'impose sèchement 6/4 6/3 7/5.
A l'occasion du centenaire du tournoi, on déroge à la tradition : ce n'est pas le duc de Kent, mais le doyen des vainqueurs encore debout, Jean Borotra, 88 ans, titré ici en 1924 et 1926, qui remet la coupe à Becker.
Martina Navratilova remporte Wimbledon pour la septième fois, et il s'agit de son cinquième titre consécutif. Elle bat en finale sa compatriote Hana Mandlikova.
Natalia Zvereva la Soviétique s"impose chez les jeunes.
© 2007