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l'ère open du tennis
Guillermo VILAS
Argentine - gaucher
Né le 17 août 1952 à Mar del Plata.
Spécialiste de la terre battue, il a longtemps détenu le
record de victoires consécutives sur cette surface (53) avant
que Nadal ne le dépasse. Il détient cependant 2 autres
records qui, eux tiennent toujours : le nombre de victoires
consécutives toutes surfaces confondues (46) et le nombre de matchs gagnés à
Roland-Garros.
Palmarès :
62 titres dont 1 Roland-Garros, 1 US Open et 2 Open d'Australie
Son meilleur classement :
n°2 mondial le 30 avril 1975 (mais les experts s'accordaient à le considérer comme le vrai n°1 en 1977).
Chronologie de ses titres en Grand Chelem :
Roland-Garros 1977
US Open 1977
Open d'Australie 1978
Open d'Australie 1979
Style de jeu :
Il
est considéré comme l'inventeur du
lift, bien avant que Borg n'en fasse également sa marque de
fabrique. Son revers lifté était redoutable et craint de
tous, même de Borg, l'autre gros lifteur de cette époque.
D'une condition physique étonnante, il pouvait jouer de longues
heures sans que son jeu perde en intensité.
Sur surface rapide, il était certes moins à son aise,
comme le démontre son palmarès où ses
succès sur terre prédominent largement (46 titres, ce qui est d'ailleurs un record), mais
Vilas savait monter au filet pout conclure à la volée.
Ceci dit, alors qu'il a remporté deux Open d'Australie
sur gazon, il n'a jamais dépassé les quarts de finale
à Wimbledon.
Particularité physique : son bras gauche, qu'il sollicitait
énormément à cause de ses coups liftés,
était deux fois plus gros que son bras droit.
Carrière (1970-1992)
Vilas a réussi une excellente saison 1974, avec pas moins
de sept titres à la clé, dont le fameux Masters en fin
d'année, ce qui le plaça dans les hommes à battre
à l'orée de la saison 1975.
Et
l'Argentin confirme.en effet. Il est présent dans les
grands rendez-vous : finale à Paris, quart
à Wimbledon, demi à New York. Dans cette dernière
levée du Grand Chelem 1975, face à Manuel Orantes il passe à cinq reprises à un point de la finale.
Sa collaboration avec le Roumain Ion Tiriac porte ses
fruits en 1977 : le gaucher remporte Roland-Garros en
1977. Il devient ainsi le premier joueur d'Amérique du Sud
à conquérir un titre du Grand Chelem. Mais un
détail vient ternir ce
succès obtenu à Paris : le double tenant du titre
Björn Borg n'était
pas venu défendre ses chances à cause d'un
problème avec ses sponsors. Cette absence de marque a d'autant
plus
de poids que l'Argentin n'a jamais battu le Suédois en Grand
Chelem. De toute sa carrière, et en 13 confrontations, Vilas n'a
battu Borg qu'à trois reprises : chez lui à Buenos Aires
en 1973, puis aux Masters 1974 et 1975.
Vilas
a aussi remporté l'US Open la même année, et a
d'ailleurs établi un superbe record en 1977 : 16 tournois
remportés dans cette seule saison, dont sept
consécutivement ! Il aligne cette année-là 46
victoires consécutives (tous sur terre battue), ce qui est
toujours le record aujourd'hui. La série s'arrête à
Aix-en-Provence, où il abandonne en finale,
dégoûté par l'instrument qu'utilise alors Ilie
Nastase, la raquette "spaghetti" équipée d'un double
cordage qui rendait
imprévisible la trajectoire des balles, et qui sera d'ailleurs
interdite sur le circuit quelques semaines après. L'Argentin
établit cette année-là le record de victoires
consécutives sur terre battue (53), que seul Rafael Nadal
a battu par la suite. Vilas méritait amplement le statut de
n°1 mondial cette année-là, que l'ordinateur de l'ATP
lui refusa au profit de Connors.
En 1978, il remporte l'Open d'Australie, qui se jouait sur gazon, et
récidive en 1979. Seul Rosewall avait réussi
à conserver ce titre dans l'ère open. Mais cette
quatrième levée du Grand Chelem s'est
dépréciée dans les années 1970.
En 1980, victime d'une crise d'appendicite, Guillermo échoue
à Roland-Garros. On le verra peu briller les mois suivants, il
semble peiner pour retrouver le niveau qu'il affichait avant son
hospitalisation. Il déçoit en 1981 avec une sortie
prématurée de Roland Garros, vaincu par Noah. Mais il
brille en coupe Davis, puisqu'il participe grandement au parcours
de son pays jusqu'en finale. Mais sur le dur de Cincinnati les
Etats-Unis emmenés par McEnroe sont trop forts.
Guillermo refait surface en 1982, où il
retrouve le chemin du
succès, en remportant notamment Monte Carlo, Madrid et l'US Pro.
Il atteint aussi la finale de Roland-Garros pour la quatrième
fois, pas mal pour un trentenaire ! Ce retour au premier plan va forger
de nouvelles ambitions dans l'esprit du natif de Mar del Plata. Mais
elles seront en fait peu suivies d'effet dans les résultats
même si Vilas va s'obstiner de saison en saison dans l'espoir de
revenir jouer les premiers rôles.
En
1982, il établit un record en remportant le tournoi de Buenos
Aires pour la huitième fois, du jamais vu dans l'ère
open. Il a remporté cette épreuve sans discontinuer entre
1973 et 1977, soit six fois de suite (deux éditions en 1977).
Absent lors des éditions 1978 et 1980, Vilas y subit en 1981 une
"historique" défaite contre Ivan Lendl. Il faudra attendre 2011
pour voir Nadal battre ce record de victoires consécutives dans
un même tournoi, en se faisant sacrer pour la septième
fois d'affilée à Monte Carlo.
Fou amoureux de son sport, Vilas tardera à mettre fin à
sa carrière. Il raccrochera la raquette à quarante ans,
en 1992, dans une neuvième saison consécutive sans le
moindre titre. En 1988, il remporte face à Leonardo Lavalle sa
58ème victoire à Roland Garros, un record qui ne sera pas
battu avant 2013.
Son entraîneur :
Ion Tiriac (1976-1985)
Ses 62 titres :
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Buenos Aires 1973 |
Gstaad 1974 |
Hilversum 1974 |
Louisville 1974 |
Montréal 1974 |
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Téhéran 1974 |
Buenos Aires 1974 |
Masters 1974 |
Munich 1975 |
Hilversum 1975 |
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Washington '75 |
Louisville 1975 |
Buenos Aires 1975 |
St-Louis 1976 |
Fort Worth '76 |
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Monte Carlo 1976 |
Montreal 1976 |
Sao Paulo 1976 |
Buenos Aires 1976 |
Springfield 1977 |
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Buenos Aires 1977 |
Virginia Beach '77 |
Roland-Garros '77 |
Kitzbühel 1977
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Washington '77 |
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Louisville 1977 |
South Orange '77 |
Columbus 1977 |
US Open 1977 |
Paris 1977 |
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Téhéran 1977 |
Bogota 1977 |
Santiago 1977 |
Buenos Aires 1977 |
Johannesbourg '77 |
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Hambourg 1978 |
Munich 1978 |
Gstaad 1978 |
South Orange '78 |
Aix-en-Prov. 78 |
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Bâle 1978 |
Australie 1978 |
Hobart 1979 |
Washington '79 |
Buenos Aires 1979 |
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Australie 1979 |
Rome 1980 |
Kitzbühel 1980 |
Palerme 1980
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Mar del Plata 1981 |
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Le Caire 1981
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Houston 1981
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Buenos Aires 1982
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Rotterdam 1982
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Milan 1982
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Monte Carlo 1982 |
Madrid 1982 |
Boston 1982 |
Kitzbühel 1982 |
Richmond 1983 |
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Delray Beach 1983 |
Kitzbühel 1983 |
Sa compagne :
Caroline de Monaco (1982), une liaison qui a fait les choux gras de la presse people.
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