Forest Hills

Les Internationaux des Etats-Unis


US OPEN 1977
terre battue

1988

Après sa victoire à Roland Garros entachée par l'absence de Borg et Connors, Guillermo Vilas est récompensé pour son talent avec ce nouveau titre sur terre battue. Voici l'Argentin tout près de la première place mondiale.

- du 31 août au 11 septembre 1977 -


Absent : Deblicker

NB : jusqu'aux huitièmes de finale, les matchs se disputent au meilleur des trois manches.



premier tour        deuxième tour        troisième tour        huitièmes de finale

quarts de finale        demi-finales        finale

autres résultats
 


premier tour

L'édition 1977 de Forest Hills s'annonce comme la dernière puisque c'est le stade de Flushing Meadows qui par la suite accueillera l'Open des Etats-Unis. Et ça commence avec de mauvaises nouvelles : les deux meilleurs joueurs de l'ATP sont amoindris : Connors s'en remettra très vite, mais Borg souffre d'une gêne à la poitrine, qui le handicape au service; et cela se ressent dès son match d'ouverture face à Trey Waltke, même si le n°1 mondial s'impose facilement : 6/2 6/1.




Vitas Gerulaitis surclasse Patrice Dominguez : 6/2 6/0.




Ricardo Ycaza, vainqueur chez les juniors ici même en 1976, sort la TS n°6, Raul Ramirez : 6/3 6/2.

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deuxième tour

La "raquette-spaghetti" qu'utilise le 132ème mondial Mike Fishbach fait des ravages ! Après Billy Martin au premier tour, l'Américain se paie le scalp d'un des favoris, Stan Smith, sur un score étonnant : 6/0 6/2. La raquette à double cordage de Fischbach risque encore de faire parler d'elle ...




Ken Rosewall n'est pas encore enterré. L'Australien à 43 ans domine Phil Dent : 6/1 6/3.




L'Italien Barazzutti bat un Ilie Nastase à bout de souffle : 6/4 6/4.


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troisième tour

Dick Stockton domine Adriano Panatta, pourtant mieux parti. L'Italien, le premier set en poche, avait eu trois balles de 4/2 dans sa raquette : 2/6 6/4 6/4.




Ken Rosewall est vaincu par Jose Higueras : 6/4 6/4. C'était son dernier match en Grand Chelem.




John McEnroe, demi-finaliste à Wimbledon cet été, confirme chez lui à New York. Il domine Dibbs : 6/2 4/6 6/4. Un étrange incident a interrompu la rencontre : un spectateur s'est fait tiré dans la cuisse à coup de revolver !

   


Borg bat Parun 6/1 6/3
Stockton bat A. Panatta 2/6 6/4 6/4
Solomon bat Fagel 2/6 6/1 6/3
Gerulaitis bat Yuill 7/5 6/1

Vilas bat Amaya 6/3 6/3
Higueras bat Rosewall 6/4 6/4
Feaver bat Fishbach 2/6 6/4 6/0
Moore bat Ycaza 6/3 6/2

Barazzutti bat Edmondson 6/1 6/0
Walts bat Franulovic 6/1 6/2
Fibak bat Crawford 6/1 6/1
Gottfried bat Kodes 6/4 6/2

Orantes bat Stewart 6/4 6/3
McEnroe bat Dibbs 6/2 4/6 6/4
Tanner bat Moor 6/3 6/1
Connors bat Guerry 6/1 6/4
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huitièmes

Borg est contraint à l'abandon face à Dick Stockton, en raison d'une blessure aux pectoraux : 3/6 6/4 1/0 ab.

 


John McEnroe est mis sous l'éteignoir par Manuel Orantès : 6/2 6/3.

 


Pour la première fois depuis quatre ans, Jimmy Connors n'est pas tête de série n°1 à Forest Hills. Mais Jimbo semble encore nettement au-dessus de tout le monde, et son jeu continue de faire peur comme auparavant. N'est-ce pas Roscoe Tanner ? sèchement battu : 6/2 6/4 6/3.


Stockton bat Borg 3/6 6/4 1/0 ab.
Solomon bat Gerulaitis 7/6 6/3
Vilas bat Higueras 6/3 6/1
Moore bat Feaver 5/7 6/4 6/2
Barazzutti bat Walts 6/2 6/0
Gottfried bat Fibak 6/7 6/3 6/4
Orantes bat McEnroe 6/2 6/3
Connors bat Tanner 6/0 6/2

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quarts


Harold Solomon ne fait qu'une bouchée de Stockton : 6/4 6/4 6/2.




L'Italien Barazzutti, aux passings meurtriers, crée la surprise de ces quarts de finale en se débarrassant de Gottfried : 6/2 6/1 6/2. L'Américain commente sa défaite : "Si Barazzutti joue comme ça, il peut battre n'importe qui". Eh bien, voilà Connors prévenu !

   


Mais Connors n'est pas encore en demi-finales. Il doit d'abord marcher sur le corps de Manuel Orantès, pas une mince affaire a priori. Mais dans cette revanche de la finale 1975, Jimmy Connors, étincelant sous les projecteurs de Forest Hills, règle son compte à
l'Espagnol : 6/4 6/2 6/3.




Solomon bat Stockton 6/4 6/4 6/2
Vilas bat Moore 6/1 6/1 6/0
Barazzutti bat Gottfried 6/2 6/1 6/2
Connors bat Orantes 6/2 6/4 6/3

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demis

Premier gros test pour Vilas, Harold Solomon, un vrai terrien, ... comme lui. Le poulain de Ion Tiriac est plutôt convaincant : 6/2 7/6 6/2.




Contre Corrado Barazzutti, Jimmy Connors n'est pas aussi rayonnant que lors de ses deux derniers matchs, mais il est toujours aussi culotté ! Il traverse le court et va lui-même effacer la marque que l'Italien voulait montrer à l'arbitre ! Il s'impose mais belle résistance du tombeur de Gottfried : 7/5 6/3 7/5.



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finale

Belle affiche entre deux joueurs qui arrivent tous deux en finale sans avoir concédé une manche. Connors le tenant du titre est favori, d'autant que Vilas ne l'a jamais battu.

L'entame est manquée pour Vilas. Mais le natif de Mar del Plata recolle à un set partout. On sait alors qu'on aura droit pour la première fois de la quinzaine à un quatrième set. Les occasions de tuer le match, c'est pourtant Connors qui les a ratées, dans le troisième set. Jimbo a eu une balle de 5/1, puis deux balles de 5/2, puis trois balles de 5/3, et enfin deux balles de set à 5/4. C'est pourtant l'Argentin qui va empocher cette manche au tie break et ainsi virer en tête dans cette finale.



Vilas a fait le plus difficile, car en pleine confiance désormais, il n'a plus qu'une obsession : maintenir son adversaire loin de la balle, et le plonger dans le doute. Il lui infligera même un cinglant 6/0 dans la quatrième manche, la dernière.



Dénouement inattendu donc : Guillermo Vilas, en jouant contre nature un tennis de volleyeur, bat Jimmy Connors, le tenant du titre, et remporte le dernier US Open disputé à Forest Hills : 2/6 6/3 7/6 6/4. Ce titre ne peut qu'aider à revaloriser sa récente victoire à Roland Garros. Car cette fois, m
ême si Borg a dû abandonner en cours de route, les meilleurs étaient là ! Si on y ajoute sa finale sur le gazon de l'Open d'Australie, 1977 est une année de grand cru dans la carrière du gaucher argentin. "Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais vraiment cru gagner ce championnat"; confiera-t-il au sortir de son triomphe. Pour l'anecdote, on notera que Vilas poursuit une série record de 46 succès consécutifs sur terre battue.

   



Vexé, l'orgueilleux Connors n'attend pas la remise des prix pour quitter le court.

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Chez les dames, Chris Evert réalise un historique triplé 1975-1976-1977. Il faut remonter à Maureen Connolly (1953) pour retrouver trace de pareil exploit.

 
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