chron'open
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l'ère open du tennis
Greg RUSEDSKI
Canada puis Royaume-Uni - gaucher
Né le 6 septembre 1973 à Montréal.
Le gaucher d'origine canadienne a défendu les couleurs
britanniques. A l'aide de son jeu très offensif, il a atteint la
finale de l'US Open.
Palmarès :
15 titres
Son meilleur classement :
n°4 mondial le 6 octobre 1997
Personnalité et popularité :
Sa
rivalité avec Tim Henman dans le coeur du public anglais n'a pas
vraiment été à son avantage. Greg en a souffert
certainement, et pas seulement parce que Gentleman Tim l'a
dominé nettement dans leurs face à face par huit
victoires à deux. Tim donnait l'image d'un joueur
élégant, propre sur lui, et à côté,
Greg faisait presque figure de bad boy. Sa perte de sang froid lui a
coûté des matchs, comme contre Roddick en 2003 à
Wimbledon.
Ses commentaires n'étaient pas toujours
très heureux. Il s'était fait remarquer après sa
défaite contre Sampras à Flushing Meadows en 2002. En
conférence de presse d'après match, il pronostiqua que
Tommy Haas au tour suivant ne ferait qu'une bouchée de
l'Américain. Sampras gagna cette année-là son
cinquième US Open ...
Style de jeu :
Greg
a longtemps possédé le record de vitesse au service, avec
une pointe à 239,8 km/h. Dans un bon jour, il était
difficile à breaker parce qu'il savait "assurer" des points
faciles sur sa mise en jeu : les aces succédaient aux services
gagnants.
Carrière :
De père canadien et de mère britannique, Greg
Rusedeski passe professionnel en 1990. Le Québécois
défend d'abord les couleurs du Canada. Mais à partir du
22 mai 1995, il défend celle de l'Union Jack.
En 1995, il réalise 685 aces dans la saison.
En
1997, sa meilleure saison en Grand Chelem, il se hisse en quarts
à Wimbledon, devant un public acquis à sa cause. Puis il
atteint la finale à l'US Open, battu alors
par Patrick Rafter. Il est le premier Britannique à jouer une
finale de Grand Chelem dans l'ère open. Mais son statut de
n°1 britannique est vite menacé par Tim Henman, qui
deviendra vite, aux dépens de Greg, le nouveau chouchou du
public de Wimbledon.
En
1998, le Britannique remporte le tournoi de Bercy, son titre le plus
prestigieux, en battant en finale le tenant du titre et n°1 mondial
Pete Sampras : 6/4 7/6 6/3.
A
partir des années 2000, la
carrière du Britannique est moins enthousiasmante : Greg
remporte bien quelques titres par ci par là, mais il
n'apparaît plus dans le top 20 qu'il n'avait plus quitté
depuis trois ans (août 1997). En septembre 2003, il sort
même du top 100. Durant l'intervalle il réussit
néanmoins un exploit : il remporte 25 points consécutifs
à Miami en 2001 face au Chili Massu, battu 6/4 6/1, ce qui lui
permet de battre le record de Bill Scanlon (24 points en 1983).
Il se refait une santé à
l'automne 2004, et revient dans le top 50 après sa finale
à Moscou, pour s'y maintenir jusqu'en juillet 2006.
Il a mis un terme à sa carrière le 7 avril 2007.
Son entraîneur :
Brian Teacher (1997)
Tony Pickard (1997-1998)
Sven Groeneveld (1998-2000 puis 2001-2002)
Pat Cash
Ses 15 titres :
0 Grand Chelem |
0 Masters |
1 Masters Series |
3 ATP 500 | 11 ATP 250 |
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Newport 1993 |
Séoul 1995 |
Pékin 1996 |
Nottingham 1997 |
Bâle 1997 |
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Anvers 1998 |
Bercy 1998 |
Coupe Gd Chelem 1999 |
Vienne 1999 |
San Jose 2001 |
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Auckland 2002 |
Indianapolis 2002 |
Nottingham 2003 |
Newport 2004 |
Newport 2005 |
Sa compagne :
Lucy Connor, qu'il épouse le 4 décembre 1999.

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