chron'open
Le site de
l'ère open du tennis
Super 9
MONTE-CARLO 1999
terre battue
Kuerten remporte
son premier
"Super 9", et le quatrième titre de sa carrière, au
terme
d'une symphonie inachevée contre Marcelo Rios, contraint
d'abandonner après 53 minutes dans la finale.
- du 19 au 25 avril 1999 -
Le tableau à partir du deuxième tour (entrée en lice des têtes de série)
huitièmes
Le duel
franco-français
que proposent ces huitièmes sourit à
Jérôme
Golmard contre Arnaud Di Pasquale : 6/1 6/4, un score qui ne reflète pas l'apreté du combat. Une
fois
la balle de match en poche, le vainqueur, épuisé,
reste
longtemps sur sa chaise pour récupérer.
Mark Philippoussis
prend un
point de pénalité un peu stupide, pour avoir
massacré sa raquette. Lorsque bien plus tard, il
lança de
joie sa raquette pour avoir enfin breaké dans la
dernière
manche - très émotif Mark - c'est Grosjean qui a
insisté auprès de l'arbitre pour que l'Australien
soit
encore sanctionné. Pas très gentil ça,
Seb ! Mais Mark s'impose néanmoins 4/6 7/6 6/2.

Moya bat Alami 6/4 6/1
Golmard bat Di Pasquale 6/1 6/4
Philippoussis bat Grosjean 4/6 7/6 6/2
Rios bat Arazi 6/3 6/3
Spadea bat Clavet 6/3 2/6 6/3
Kuerten bat Meligeni 6/2 7/6
A. Costa bat Novak 4/6 6/2 6/4
Mantilla bat Ljubicic 6/2 6/2
quarts
"Il sert bien, il a un très bon revers, il est gaucher, il n'a pas de point faible". Voilà en quels termes Carlos
Moya parlait à de Golmard avant de l'affronter. Moya domine
le début de match. Mais le Français - alors qu'il est
pris de crampes ! - se réveille subitement à 3/3 dans le
deuxième set. Il confirme son statut de bête noire
pour l'Espagnol, qui a donc perdu
trois
fois sur trois contre Golmard à l'issue de ce match. Dans cette
rencontre, le Français a pris tous les risques avec un maximum
de réussite, de quoi écoeurer le n°2 mondial. Cette
victoire sur le tenant du titre
apportera son lot de gloire à Jérôme
qui deviendra
au soir du tournoi monégasque le nouveau n°1
français (22ème mondial).
Les deux derniers Espagnols encore en lice, Albert Costa
et Felix Mantilla, s'affrontent en quarts : Costa s'était
procuré différentes occasions de conclure, dans le
deuxième puis le dernier set; il avait la clé du
match, mais la serrure était introuvable ! Mantilla,
après avoir sauvé quatre balles de match sur le service
de son adversaire, s'impose au terme d'une lutte acharnée de 2h44.
Golmard bat Moya 6/7 6/3 6/0
Rios bat Philippoussis 6/2 6/7 6/4
Kuerten bat Spadea 6/3 6/3
Mantilla bat Costa 6/4 6/7 7/6
demis
Rios fait parler
le
métier dans son match difficile contre Golmard. Le Chilien
souffre cependant d'une douleur à la cuisse. Mais Rios, peu
aimable avec la presse, est pourtant souvent très fair-play les
rares fois où il accepte de s'exprimer : "Il a beaucoup de coup dangereux, dit-il en parlant de son adversaire, c'est un très bon joueur".

Kuerten sort le grand jeu pour se défaire de Felix Mantilla.
Rios bat Golmard 6/4 3/6 6/2
Kuerten bat Mantilla 3/6 6/3 6/4
finale
Une finale entre
deux hommes
issus du continent sud-américain, ce n'est pas banal et ce
n'est
d'ailleurs jamais arrivé dans un tournoi du calibre "Super 9".
Mais la fête a
été écourtée par
une ...élongation, celle qui a poussé Rios
à
l'abandon : 6/4 2/1 ab. Ce qui enlève de la joie à Kuerten,
couronné à Monaco, et qui semble très ému
au moment où l'hymne brésilien est entonné pour
fêter son sacre, un air qui lui a rappelé son compatriote
Ayrton Senna, star adulée dans son pays, et disparu il y a tout
juste cinq ans.
© 2007