Fernando GONZALEZ

Chili - droitier

Né le 29 juillet 1980 à Santiago.

Le coup droit de Gonzalez est un des plus puissants qu'il ait été donné de voir. Une arme destructrice, mais qui ne suffit pas toujours pour vaincre les meilleurs.

Palmarès :
11 titres

Son meilleur classement :
n°5 mondial le 29 janvier 2007

Personnalité et popularité :

Gonzalez n'est certainement pas le joueur le plus fair-play du circuit. Deux épisodes peuvent appuyer cette thèse. Aux Jeux de Pékin en 2004, il a "laissé" l'arbitre se tromper aux frais de James Blake son adversaire en demi-finale, se mettant d'ailleurs le public à dos. Plus tard, à l'US Open 2009, alors que la pluie avait interrompu à la fin du deuxième set un match jusqu'ici passionnant qu'il livrait contre Nadal, il a "donné" le match une fois que l'Espagnol avait breaké d'entrée dans la troisième manche qui suivait le deuxième tie-break perdu par le Chilien : 7/6 7/6 6/0. Un comportement d'autant plus navrant que le pauvre public n'avait que cette partie à se mettre sous la dent, le reste de la programmation ayant été décalée au lendemain pour permettre justement de disputer cette fin de match, une fin de match qui n'aura pas dépassé la demi-heure de jeu.

Style de jeu :

Son coup droit est sa meilleure arme, et il l'assortit très bien avec des lifts qui mettent à mal les velléités de ses adversaires. SZon revers, joué à une main, n'est pas pour autant très peformant, on peut même le ranger dans ses points faibles. Bien que considéré comme un joueur de fond de court, Fernando se débrouille très bien à la volée.

Carrière :

Déjà chez les juniors, le joueur chilien se distingue en remportant l'US Open en 1998, en simple ainsi qu'en double. Il est très tôt sélectionné pour défendre les couleurs de son pays en coupe Davis. Il passe chez les pros en 1999.

US Open 2002 : Gonzalez s'ouvre les portes des quarts de finale en battant Arnaud Clément.

US Open 2002 : Gonzalez s'ouvre les portes des quarts de finale en battant Arnaud Clément.

Mais c'est véritablement en 2002 que Gonzalez se fait remarquer du grand public en atteignant les quarts de finale de l'US Open. Cette année-là, il devient le n°1 chilien en dépassant au classement ATP l'ancien n°1 mondial Marcelo Rios.

Gonzalez est un joueur de double performant. En 2004, il a, avec Nicolas Massu, remporté l'or olympique dans cette discipline. Il a également décroché la médaille de bronze dans le simple lors de la même olympiade.

Il intègre pour la première fois le top 10 en 2006.

Australie 2007 : le Chilien peut poser aux côtés de Federer.

En 2007, Gonzalez réalise un étonnant parcours à l'Open d'Australie, en s'offrant plusieurs gros poissons : Hewitt, Blake et surtout Nadal en quarts. En finale, il est en revanche complètement dominé par le maître du monde Roger Federer. Il devient le cinquième joueur mondial suite à la quinzaine australienne. En revanche les autres tournois du Grand Chelem sont décevants : il passe deux tours à Wimbledon, et est défait dès le premier tour à Paris puis à New York. En fin d'année, il participe au Masters, et commence fort avec une victoire sur le tenant du titre Federer (qui gagnera néanmoins le Masters pour la quatrième fois). Mais cet exploit ne lui suffit pas pour s'extraire de sa poule.

2008 : une troisième médaille olympique dans la carrière de Fernando Gonzalez.

En 2008, après un Open d'Australie qui pour lui ne ressemble en rien au précédent, puisqu'il échoue au stade des seizièmes de finale, vaincu par le jeune Cilic, il se ressaisit bien à Roland, où il faut en quarts un Federer en grande forme pour le prendre à revers. Il décroche la médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Pékin, battu en finale par Nadal. Gonzalez à ce titre est le joueur de tennis ayant remporté le plus de médailles olympiques toutes compétitions confondues : trois.

En 2009, son match contre Gasquet à Melbourne est considéré comme un des plus beaux de l'histoire de ce tournoi. Il le gagne en cinq sets : 3/6 3/6 7/6 6/2 12/10. Il ira jusqu'en huitièmes, cueilli alors par Nadal le futur vainqueur. Dans la foulée, il s'impose chez lui, à l'Open du Chili pour la quatrième fois. Il réalise un beau Roland Garros, allant jusqu'en demi-finale après avoir sorti le n°3 mondial Andy Murray : Robin Söderling le bat en cinq sets.

Son entraîneur :
Horacio de la Pena (2006)
Larry Stefanki (2006-2008)
Martin Rodriguez (2008-)

Ses 11 titres :

0 Grand Chelem

0 Masters

0 Masters Series

0 ATP 500

11 ATP 250