Coupe Davis

A Hradec Kralove, la France, avec Thierry Tulasne, Pascal Portes, Guy Forget et Henri Leconte sera stoppée au stade des quarts de finale par la Tchécoslovaquie, et ce malgré un beau succès de Leconte sur Lendl le premier jour.

Noah blessé, Forget le remplace, inaugurant sa première sélection en simple. Il perdra ses deux matchs face à Smid et Lendl, qu'il a accroché. Pascal Portes effectue son retour en coupe Davis, après trois ans d'absence. Il perd le double avec Forget.









Australie bat Italie 5-0
Etats-Unis bat Argentine 5-0
Tchécoslovaquie bat France 3-2
Suède bat Paraguay 4-1


demis (28 au 30 septembre 1984)

A Bastad, Lendl et consors ont pris une gifle face à la Suède de Wilander.


De gauche à droite : le capitaine Hans Olson, MatsWilander, Henrik Sundstroem, Anders Jarryd et Stefan Edberg

Wilander disposant facilement et en toute logique de Tomas Smid, les chances des visiteurs furent largement hypothéquées après la défaite de Lendl face à un étonnant Henrik Sundström, qui revint de deux manches à rien pour triompher après avoir écarté trois balles consécutives de double-break en faveur d'Ivan. Le n°2 mondial ne marqua plus que deux jeux dans ce match : 2-0 pour la Suède.







Le double a laissé entrevoir des possibilités de reconquête pour les Tchécoslovaques, quand Slozil et Smid ont dominé leur sujet pendant deux sets, remportés haut la main. face aux inexpérimentés Stefan Edberg et Anders Jarryd. Les hommes de l'Est ont même mené 5/2 dans la quatrième manche. Mais les Suédois expliquent leur victoire : "Les erreurs de Slozil ont renforcé notre optimisme."


Les Etats-Unis accueillent les "Aussies" à Portland. Une promenade de santé pour John McEnroe, Jimmy Connors et Peter Fleming. Enflé d'orgueil, Big Mac commente : "Ce qui se passe, c'est qu'on est la meilleure équipe." Car la déroute est cinglante pour Pat Cash et John Fitzgerald. Même si Cash sauve l'honneur australien en battant Connors dans le dernier simple.

  






Etats-Unis bat Australie 4-1
Suède bat Tchécoslovaquie 5-0


barrages (28 au 30 septembre 1984)

Beaucoup de tension à Donetsk où les Soviétiques reçoivent les Israéliens pour cette rencontre des barrages. Depuis 1967 et la guerre du Kipour, les relations n'existent plus entre les deux Etats. Les Russes ont réservé un accueil des plus glacés à leurs "invités" : ils boudent le tirage au sort. Les capitaines des équipes ne se serreront jamais la main à l'issue des matches. Lors de la présentation du double, Chesnokov et Zverev n'ont rien à offrir en échange des fanions de leurs adversaires. Bref, quand la politique l'emporte sur le sport ... Zverev apportera le point de la victoire aux Soviétiques.








Yougoslavie bat Royaume-Uni 4-1
Inde bat Danemark 3-2
RFA bat Roumanie 5-0
Equateur bart Nouvelle-Zélande 4-1
Japon bat Pakistan 4-1
URSS bat Israël 3-2
Espagne bat Hongrie 4-1
Chili bat Brésil 4-1


finale (16 au 18 décembre 1984)

A Göteborg, sur terre battue, la tâche s'annonce compliquée pour les Américains. En apprenant la qualification des Suédois pour la finale, McEnroe avait eu cette remarque acide : "La meilleure chance des Suédois serait d'évoluer sur un court rapide en double, et sur une surface lente en simples. Mais ils ne peuvent pas tout avoir."

Dans le premier match, Wilander donne une leçon de tennis à Connors. Le "bad boy" écope d'un jeu de pénalité pour écarts de langage.

Puis c'est au tour de McEnroe de se faire épinglé par le surprenant Henrik Sundström. Celui-ci inflige à Big Mac sa première défaite en finale de Coupe Davis, simple et double confondus. "Ma carrière commence ici" commente le vainqueur en conférence de presse.

Dans le double, la paire Edberg-Jarryd écrase les favoris, invaincus jusque-là en coupe Davis. John McEnroe associé à Peter Fleming s'incline en quatre sets.

Avec une moyenne d'âge de 20 ans et 10 mois, nous avons là la plus jeune équipe à avoir remporté le Saladier d'Argent depuis les "Wonder Kids" australiens de 1953 (Lew Hoad, Ken Rosewall et Rex Hartwig).

L'équipe américaine se montre grincheuse, peu encline à reconnaître la supériorité de ses adversaires, dont elle a sans doute sous-estimée la force. Dans le match pour l'honneur contre Sundstroem, Jimmy Arias s'est plaint de crampes, symbole du manque de préparation physique de cette équipe qui a mal géré son affaire et perdu son titre. L'humiliation est lourde. Arthur Ashe, le capitaine de l'équipe des Etats-Unis, d'habitude si porté vers les médias, se montrera - une fois n'est pas coutume - peu bavard pour commenter le comportement de ses hommes dans la défaite.



Suède bat Etats-Unis 4-1