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l'ère open du tennis
Andreï CHESNOKOV
Russie - droitier
Né le 2 février 1966 à Moscou.
Le joueur prodige par
excellence, surclassant tout le monde chez les jeunes, et même
chez les grands quand lui était encore enfant; une étoile
filante qui ne gagna plus rien une fois sorti de l'adolescence.
Palmarès :
7 titres
Son meilleur classement :
n°9 mondial le 8 avril 1991
Style de jeu :
Le jeu d'Andreï est celui d'un terrien. Il n'a
jamais remporté le moindre match en sept participations sur
l'herbe de Wimbledon, ce qui démontre à quel point le gazon et Chesnokov, ça faisait deux !
Personnalité et popularité :
Après
sa victoire épique sur Michael Stich en demi-finale de la coupe
Davis 1995, Chesnokov s'est vu remettre par le président Eltsine
la très convoitée Médaille du Mérite.
Plutôt
effacé sur un court de tennis, le Russe a défrayé
la chronique quand il a raccroché la raquette. Domicilié
en France, il a d'une part connu des déboires avec la
justice française, puisqu'il a été poursuivi et
condamné en
appel en 2004 pour fraude fiscale.
En novembre 2005, autre
affaire : au sortir d'un dîner en
ville à Dniepropetrovsk en compagnie d'un autre joueur de
tennis, le Marocain Younès El Ayanoui, il est
mêlé dans une bagarre qui tourne mal :
il reçoit deux balles en caoutchouc dans le ventre et est
conduit
d'urgence à l'hôpital. Il s'en sortira indemne.
Carrière :
Andreï
Edouardovitch Chesnokov, encore inconnu du grand
public, crée à Roland Garros la grosse sensation du
tournoi 1986, en éliminant au troisième
tour le tenant du titre Mats Wilander. Il ira ainsi jusqu'en quarts,
battu par le Français Henri Leconte.
Avec son jeu peu
disposé à s'exprimer sur gazon, on attend peu de
Chesnokov à Wimbledon. Mais l'exploit de Paris est
confirmé par un parcours honnête à l'US Open,
où le Soviétique se débarrasse notamment du
finaliste sortant à Roland Garros Mickael Pernfors avant de
chuter en huitièmes de finale face à l'Américain
Tim Wilkison.
Il décroche son tout premier trophée
en 1987 à Florence. Mais ce sera un maigre butin pour cette
saison. En 1988, Andreï atteint les quarts de finale à
Melbourne et à Roland Garros.
En 1989, le
Soviétique réussit de nouveau une belle prestation
à Paris : il va jusqu'en demi-finales, où il s'inclin
e
face au futur vainqueur du tournoi Michael Chang.
En
1990, Chesnokov parvient à remporter le fameux open de Monte
Carlo, grâce à des victoire sur Marc Rosset, Emilio
Sanchez et Thomas Muster. Il joue également la finale des
Internationaux d'Italie où l'Autrichien prendra sa revanche en
finale. Très attendu donc à Roland, Chesnokov
atteint les huitièmes, battu par Leconte.
En 1991,
il remporte le deuxième Masters Series de sa carrière,
à Montréal. Un titre qui passait par une perf' face
à Ivan Lendl en demi-finale.
La seule victoire de Chesnokov
sur un numéro 1 mondial est obtenue face à Jim Courier
à Indian Wells en mars 1992. Le Russe se hissera jusqu'en
finale, battu par Chang.
En
1993, Andreï atteint une nouvelle finale en Masters Series,
à Hambourg. Ce sera sa dernière grande finale sur le
circuit ATP.
Mais en 1995, Chesnokov va disputer
une dernière finale majeure, en coupe Davis. Il permet d'abord
à la Russie de passer l'obstacle allemand, grâce à
l'acquisition du point décisif face à Michael Stich, qui
s'était procuré neuf balles de match ! Le
cinquième set est arraché 14 jeux à 12. La Russie
va donc jouer une deuxième finale consécutive et encore
cette fois, opposés aux Etats-Unis en finale, les Russes ont la
chance de recevoir. A Moscou, Chesnokov joue le match d'ouverture face
au n°1 mondial Pete Sampras. Sa partition est très au-dessus
de ce qu'on aurait pu attendre de lui, et Sampras tremble.
L'Américain s'impose néanmoins en cinq sets.
Le joueur russe a mis fin à sa carrière en 1999.
Son entraîneur :
Tatiano Naumko
Ses 7 titres :
0 Grand Chelem |
0 Masters |
2 Masters Series |
0 ATP 500 | 5 ATP 250 |
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Florence 1987 |
Orlando 1988 |
Nice 1989 |
Munich 1989 |
Monte Carlo 1990 |
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Tel Aviv 1990 |
Montréal 1991 |
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