chron'open
Le site de
l'ère open du tennis
Flushing Meadows
Les Internationaux des Etats-Unis
US OPEN 1992
dur
Stefan Edberg
conserve sa
couronne en battant en finale Pete Sampras. Il gagne 3 matchs
consécutifs en cinq sets, contre Krajicek, Lendl puis
Chang. Il en profite pour reprendre la place de numéro 1 mondial
à Courier.
- du 31 août au 13 septembre 1992 -
tournée préparatoire |
Washington | Toronto | Los Angeles | Cincinnati | Indianapolis | New Haven | Long Island
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Absent : Wilander
Météo
: encore une météo bien pourrie, qui contraint les
organsateurs à resserrer les matchs sur la fin de parcours.
Le tableau complet du simple messieurs
premier tour deuxième tour troisième tour
huitièmes de finale quarts de finale demi-finales
finale autres résultats
premier tour
Jim Courier, le numéro 1 mondial, est à la
peine. Il parvient à s'imposer, mais Alex O'Brien lui a fait
peur : 4/6 6/1 6/3 7/6.
Une déception dans les rangs
tchécoslovaques, avec l'élimination d'un des hommes forts
de la tournée américaine, Petr Korda, titré cet
été à Washington et à Long Island. Il bute
pourtant sur Emilio Sanchez l'Espagnol, qui a sauvé une balle de match : 6/2 4/6 2/6 6/1 7/6.
Jimmy
Connors fête ses quarante sur le central de Flushing. Il les
célèbre avec un gros gâteau et une victoire
très nette sur le Brésilien Jaime Oncins : 6/1 6/2 6/3.


deuxième tour
Retrouvailles
entre Connors et Lendl, deux monstres sacrés du tennis des
années 80. Lendl, tout fraîchement naturalisé
américain, l'emporte 3/6 6/3 6/2 6/0. C'était
seulement la deuxième fois en vingt-deux participations à
l'US Open que Jimbo perdait un match après avoir remporté
la première manche ! C'est Vilas qui avait réussi cet
exploit la première fois, lors de la finale 1977.

Stefan
Edberg déroule pour renvoyer Jakob Hlasek en Suisse : 7/5 6/2
6/1. Le match a été interrompu par une scène assez
cocasse : Edberg signale à l'arbitre de chaise que sa balle lui
paraît étrangement molle. Et comme son interlocuteur
ne semble pas le croire, le Suédois la pose par terre et
l'écrase avec le pied. Et là, incroyable, l'arbitre n'est
toujours pas convaincu que la balle a un problème, même
à la vue de cet objet jaune devenue plat comme une omelette !

troisième tour
Alexander Volkov élimine le finaliste du dernier Wimbledon, Goran Ivanisevic : 6/4 6/0 6/3.

Duel
fratricide au sens propre du terme entre Emilio et Javier Sanchez.
Emilio plus expérimenté s'impose très
difficilement face à son cadet : 5/7 6/1 6/7 7/6 6/4.

Le
hasard a voulu que tous les Français encore en course au stade
des seizièmes soient opposés à des
Américains. Et cela donne trois victoires à une pour les
neveux de Sam : seul Guy Forget a passé l'écueil David
Wheaton : 6/3 7/6 2/6 6/2 et reviendra donc en deuxième semaine.
Pour le reste, Courier a vaincu Pioline 7/6 6/4 3/6 6/3, Chang a battu
Boetsch 6/3 6/3 6/1, et Washington s'est offert un Leconte handicapé par une blessure au genou : 6/4 6/7 6/4 6/3.

Courier bat Pioline 7/6 6/4 3/6 6/3
McEnroe bat Fromberg 6/3 6/1 6/4
C. Costa bat Camporese 6/1 6/2 6/3
Agassi bat Siemerink 6/2 6/3 6/3
Sampras bat T. Martin 7/6 2/6 4/6 7/5 6/4
Forget bat Wheaton 6/3 7/6 2/6 6/2
B. Gilbert bat Ho 6/1 6/7 2/6 6/4 7/6
Volkov bat Ivanisevic 6/4 6/0 6/3
E. Sanchez bat J. Sanchez 5/7 6/1 6/7 7/6 6/4
Ferreira bat Masur 6/4 6/4 6/2
Washington bat Leconte 6/4 6/7 6/4 6/3
Chang bat Boetsch 6/3 6/3 6/1
Becker bat Steeb 6/1 4/6 7/6 6/3
Lendl bat Adams 2/6 6/4 6/3 6/4
Krajicek bat Woodforde 6/1 6/3 6/2
Edberg bat Svensson 6/4 6/2 6/2
huitièmes
Jim Courier se montre sans pitié pour John
McEnroe : 6/2 6/2 7/6. "Je suis un ton au-dessous des meilleurs, c'est le fond du problème". C'était le dernier match de Big Mac
à Flushing Meadows.

Guy
Forget a vaillamment résisté, et a même
humilié Pete Sampras pendant deux sets, mais l'Américain
a eu le dernier mot : 6/3 1/6 1/6 6/4 6/3.

La
défaite se dessine aussi pour Boris Becker, qui doit donc
lui aussi faire ses valises, mais l'Allemand reviendra en 1993. Il
est battu par Ivan Lendl : 6/7 6/2 6/7 6/3 6/4. Ce match a duré 5h01, un record en terme de temps à l'US Open.
Edberg
le tenant du titre doit en découdre avec
Richard Krajicek le Néerlandais. Un match palpitant, qui se
termine au cinquième set, le dernier mot revenant au
Suédois après 4h20 de combat, alors que Krajicek avait un
break d'avance dans la dernière manche : 6/4 6/7 6/3 3/6 6/4.

Courier bat McEnroe 6/2 6/2 7/6
Agassi bat C. Costa 6/4 6/3 6/2
Sampras bat Forget 6/3 1/6 1/6 6/4 6/3
Volkov bat B. Gilbert 6/2 6/4 5/7 7/6
Ferreira bat E. Sanchez 6/2 6/4 2/6 6/4
Chang bat Washington 6/2 2/6 3/6 6/3 6/1
Becker bat Lendl 6/7 6/2 6/7 6/3 6/4
Edberg bat Krajicek 6/4 6/7 6/3 3/6 6/4
quarts
Andre Agassi, intraitable jusqu'ici, est vaincu par Jim Courier : 6/3
6/7 6/1 6/4. Le kid n'avait pas perdu un set lors de ses quatre tours
précédents, mais son ancien camarade de classe à
l'académie de Nick Bollettieri lu a fait mordre la
poussière.
Michael Chang renverse le Sud-Africain Wayne Ferreira au prix d'un long combat : 7/5 2/6 6/3 6/7 6/1.


Nouveau marathon pour Edberg face à Ivan Lendl.
Et c'est encore le Suédois qui gagne, après 4h03 de
jeu : 6/3 6/3 3/6 5/7 7/6. Là encore, comme au tour
précédent, Edberg était mené dans le
dernier set : Lendl s'était procuré trois balles de 5/3
sur son service.
Courier bat Agassi 6/3 6/7 6/1 6/4
Sampras bat Volkov 6/4 6/1 6/0
Chang bat Ferreira 7/5 2/6 6/3 6/7 6/1
Edberg bat Lendl 6/3 6/3 3/6 5/7 7/6
demis
Affiches idéales pour ces
demi-finales, où les quatre premières têtes de
série ont tenu leur rang, ce qui est inédit depuis 1985.
Stefan
Edberg affronte Michael
Chang. On assiste alors au match le plus long de l'histoire du tournoi
depuis l'invention du tie-break : 5h26 ! Le
précédent record datant d'un match entre Becker et Lendl,
il y a tout juste ... quatre jours ! Chang craque alors qu'il
s'était offert dans l'ultime manche deux balles de 4/0 sur sa mise en jeu puis deux autres de 4/1 : 6/7 7/5 7/5 5/7 6/4.

Sampras et Courier s'affrontent dans la deuxième demi-finale. Et
des deux Américains, c'est comme souvent Sampras qui prend le
meilleur sur son
aîné, qui dans leurs face à face n'avait jusqu'ici
gagné qu'une seule fois, c'était ici-même
l'année précédente (en huit tentatives
désormais) : 6/1 3/6 6/2 6/2. Pete se qualifie pour sa
deuxième finale ici après son sacre de 1990.

finale
Outre le titre ô combien prestigieux de champion
de l'Open des Etats-Unis, cette finale présente un autre enjeu :
le vainqueur ravira à Courier la place de n°1. Edberg, que
beaucoup d'observateurs voyaient cuit avant
d'attaquer cette finale, son quatrième match en quatre jours (!)
étonne par sa fraîcheur.

Pete
Sampras en est le premier étonné. Lui-même semble
d'ailleurs chercher un second souffle dans cette finale. Il souffre de
douleurs gastriques récurrentes chez lui. Il commet une double
faute dans un tie break qui lui coûte le troisième set,
qui risquait fort de s'avérer déterminant pour la suite.
L'Américain doit
effectivement rendre les armes : 3/6 6/4 7/6 6/2.

Les
statistiques disent que le Suédois, redevenu pour l'occasion le
patron du tennis, a effectué sur la quinzaine près de
1000 montées au filet - 981 très exactement !
Monica Seles triomphe chez les dames. Elle bat Arantxa Sanchez-Vicario en finale.
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