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l'ère open du tennis
Marat SAFIN
Russie - droitier
Né le 27 janvier 1980 à Moscou.
Une carrière relativement courte au plus haut niveau, et le
talent de Marat Safin méritait peut-être un plus beau
palmarès. Des blessures l'ont empêché d'occuper les
devants de la scène plus longtemps. Il a été
présenté au début du règne de Federer comme
l'homme qui pouvait battre celui qui deviendra le plus grand joueur de
tous les temps.
Palmarès :
15 titres dont 1 US Open et 1 Open d'Australie.
2 victoires en coupe Davis
Classement :
n°1 mondial le 30 novembre 2000
Chronologie de ses titres en Grand Chelem :
US Open 2000
Open d'Australie 2005
Personnalité et popularité :
Marat Safin a été victime de son
tempérament fougueux. Il a brisé de nombreuses raquettes
et a été souvent sanctionné pour ses coups de sang
sur le court. Il existe des ses statistiques officielles sur le sujet !
Le Russe aurait cassé exactement 1055 raquettes en 689 matchs,
soit 3 raquettes tous les 2 matchs.
Paradoxalement, il fut un des joueurs les plus
appréciés du circuit. Il a confié son amertume
vis-à-vis de la Fédération, dont
le règlement lui a porté préjudice sur le
long terme. En 2001, pour défendre ses gains et son classement,
il était condamné à jouer les tournois les
plus importants alors même qu'il s'était blessé.
Mais en restant dans la compétition, la blessure s'est
aggravée et cela a handicapé la suite de sa
carrière.
Style de jeu :
Sa volée haute de revers a fait des dégâts.
Formé sur la terre battue d'Espagne, il affectionnait cette
surface, bien que ce ne soit pas sur terre qu'il a obtenu ses lettres
de noblesse, mais sur dur, comme à Flushing Meadows ou à
Melbourne. Son jeu lui permettra de briller sur toutes les surfaces,
excepté peut-être sur gazon. Il rivalisa avec les
meilleurs joueurs de fond de court, grâce à sa
vivacité et à une excellente qualité de
déplacement. Il pouvait aussi compter sur une première
balle de service très puissante et sur un revers sauté
qui lui permettait d'agresser l'adversaire en prenant le filet d'assaut.
Carrière :
Marat passe professionnel en 1996. Il se fait remarquer en 1998
à Roland-Garros, où il bat Agassi, Kuerten puis Vacek
avant que Pioline ne mette un terme à son parcours au stade des
huitièmes de finale.
En 1999, il remporte son premier titre à Boston. et atteint la
finale de Bercy, battu par Agassi. Il se mesure pour la première
fois de sa carrière à un certain Fabrice Santoro, qui le
domine à Washington : 6/0 6/4. Ce sera la première des
sept victoires du Français pour deux défaites face
à Marat.
2000 sera l'année de la consécration. Certes il rate son
Open d'Australie, battu par un qualifié dont on n'entendra
plus parler, puis et est éliminé par Santoro,
sa bête noire, dès le premier tour des Jeux Olympiques.
Mais il se rattrape bien sur le reste et remporte sept titres dont ses
deux premiers Masters Series : Toronto et Bercy. Et puis surtout, il
remporte l'US Open en écrasant Sampras en finale. Il devient le
plus jeune n°1 mondial. Mais terminera l'année n°2
mondial, Kuerten le devançant de 15 points.
En 2001, il peine à confirmer. Santoro l'élimine à
Roland-Garros au stade du troisième tour : "Tout le monde peut
battre Santoro, tout le monde sauf moi"..Sampras prendra sa revanche
sur lui à l'US Open en demi-finales. Il termine l'année
hors du top 10.
Il retrouve des couleurs en 2002 puisqu'il remporte Bercy en dominant
en finale le n°1 mondial Lleyton Hewitt. Il a manqué le
coche à l'Open d'Australie, où il pensait avoir fait le
plus dur en sortant Sampras et Haas. Pourtant, en finale, le
Suédois Thomas Johansson lui vole la vedette. Sampras subira
là sa quatrième défaite en sept confrontations -
ce fut la dernière entre les deux hommes - avec le Russe. Safin
effectue un
parcours convaincant à Roland où il se hisse dans le
dernier carré. Il termine
l'année à la 3ème
place mondiale avec - cerise sur la gâteau - une victoire en
coupe Davis ... à Bercy.
Il se blesse à plusieurs reprises en 2003, notamment au poignet gauche, et la suite de sa
carrière sera en partie gâchée par les ennuis
physiques. Notons que Santoro confirme son statut de bête noire
en le dominant au premier tour du tournoi de Madrid.
L'Open d'Australie 2004 le verra établir le record de 27
sets disputés avant l'accession à la finale, sur 30
possibles. Federer alors n°2 mondial, le domine en trois sets. En
fin d'année Marat décrochera une troisième fois le
titre à Bercy. Egalement sacré à Pékin et
à Madrid, il remonte en un an de la 77ème à la
4ème place mondiale.
Début 2005 est dans la lignée de fin 2004 : le Russe
remporte l'Open d'Australie en sortant le n°1 mondial Federer dans
un des plus beaux matchs de l'histoire. Il fait partie du groupe des
quatre joueurs ayant battu le Suisse en 2005. Mais de nouveau
sujet à des blessures, au genou gauche en l'occurence, il n'atteindra plus jamais son meilleur
niveau.
En 2006, avec la Russie, il remporte son deuxième Saladier d'argent.
Son dernier gros coup sera réalisé en 2008 là
où on l'attendait le moins, à Wimbledon. Alors qu'il
enchaîne les contre-performances, il semble en pleine
résurrection : il élimine Djokovic, 3ème mondial,
puis poursuit sa route jusqu'en demi-finales, son meilleur parcours
dans ce tournoi. Federer, quintuple tenant du titre, le stoppe
là. Mais ce fut son chant du cygne. Marat ne confirmera pas
l'exploit londonien. Les galères continuent, et avec les
résultats l'envie s'en va. En novembre 2009, il raccroche sa raquette
à Bercy, "son"
tournoi préféré, à 29 ans.
Son entraîneur :
Andreï Chesnokov (2000)
Mats Wilander (2002)
Tony Pickard
Denis Golovanov (-2004)
Peter Lundgren (2004-2006)
Alexander Volkov (2006-2007)
Hernan Gumy (2007)
Ses 15 titres :
2 Grands Chelems |
0 Masters |
5 Masters 1000 |
1 ATP 500 |
7 ATP 250 |
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Boston 1999 |
Barcelone 2000 |
Majorque 2000 |
Toronto 2000 |
US Open 2000 |
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Tachkent 2000 |
St-Petersbg 2000 |
Bercy 2000 |
Tachkent 2001 |
St-Petersbg 2001 |
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Bercy 2002 |
Pékin 2004 |
Madrid 2004 |
Bercy 2004 |
Australie 2005 |
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