David FERRER

Espagne - droitier

Né le 2 avril 1982 à Jávea (Alicante).



Ayant évolué constamment dans l'ombre de Nadal, ce joueur bourré de talent fait tout un peu moins bien que son illustre compatriote. Il a atteint la finale de Roland-Garros, ainsi que celle du Masters.


Palmarès :
26 titres
2 victoires en coupe Davis


Son meilleur classement :
n°3 mondial le 8 juillet 2013


Style de jeu :

Dans le style, David Ferrer semble être fait du même bois que son ami Rafael Nadal : physique exceptionnel, mental très solide, défenseur infatigable, et jeu à la volée perfectible mais correct. Il fait à peu près tout de la même façon que le Majorquin, mais un peu moins bien, ce qui explique la différence entre les deux palmarès. David affectionne la terre battue, mais il a - comme Nadal donc - remporté des titres sur toutes les surfaces.


Carrière :

En 2002, Ferrer remporte son premier titre sur le grand circuit à 20 ans, à Bucarest.

Mais il n'éclate au plus haut niveau qu'en 2005. Il atteint alors les quarts de finale à Roland Garros, terrassant le tenant du titre Gaudio qui mena 4/0 dans l'ultime manche. C'est son cadet Nadal qui lui fit mordre la poussière. Ferrer intègre le top 20 (14ème fin 2005). Pour autant, son palmarès reste toujours bloqué à ce seul titre obtenu en Roumanie.

Ce n'est qu'en 2007 que Ferrer se libère vraiment, il gagne trois titres. Et il se qualifie pour le dernier carré non pas à Roland, mais à Flushing. C'est son meilleur résultat en Grand Chelem. Il y bat notamment Nalbandian et surtout le n°2 Rafael Nadal avant de perdre face à Djokovic. Un excellent parcours qui compense ses mauvais résultats Porte d'Auteuil (3ème tour) puis à Wimbledon (2ème tour). L'Espagnol gagne son ticket pour le Masters organisé à Shanghai, et il ne fait pas que de la figuration. Il surprend les observateurs en atteignant la finale, ne plongeant que face au n°1 incontestable du moment Roger Federer. Notons qu'il y domine une nouvelle fois cette année Nadal, ainsi que Gasquet et Roddick.

En 2008, David remporte son seul titre à ce jour sur herbe, à Rosmalen.

Rien à se mettre sous la dent en 2009, si ce n'est - et ce n'est pas rien - sa participation à la victoire de l'Espagne en finale de la coupe Davis à Barcelone face aux Tchèques. Ferrer bat Stepanek. Mais en panne de bons résultats individuels, il a logiquement rétrogradé au 17ème rang mondial.

Il reprend du poil de la bête en 2010. D'abord il remporte de nouveau des titres, à Acapulco et Valence, alors que l'année précédente était vierge de trophée, et il dispute sa première finale en Masters 1000 à Rome, où Nadal le domine assez facilement.  Sa saison sur terre battue est une des meilleures de sa carrière, et on l'attend donc à Roland Garros. Mais il déçoit avec une élimination prématurée face à Melzer. Septième mondial, il se qualifie donc pour les Masters. Mais il est nettement moins brillant que lors de la précédente participation : trois défaites dans la poule de Federer, Murray et Söderling.

A l'Open d'Australie 2011, il profite de la méforme physique de Nadal pour le battre et ainsi atteindre les demi-finales, sa meilleure performance à Melbourne. Il bute alors sur Murray, non sans l'avoir sérieusement menacé. Sa saison sur terre battue est très prometteuse (finale à Monte Carlo et Barcelone), mais à Paris il est terrassé en cinq sets en huitièmes de finale par un Gaël Monfils très solide. Il fera aussi bien dans les autres levées du Grand Chelem : à Wimbledon, encore victime d'un joueur français, Tsonga, et à Flushing Meadows.

Mais sa meilleure saison, David la vivra en 2012, avec sept titres, et une belle régularité dans les Grands Chelems : deux demi-finales à Paris et à New York, et deux quarts de finale à Melbourne et à Londres. Il remporte le Masters 1000 de Paris-Bercy après des victoires sur Tsonga, Llodra et en finale le surprenant Janowicz.

En 2013, Ferrer devient n°4 mondial à la faveur de la longue absence de Nadal. Mais le Majorquin revient très vite à son meilleur niveau. A Roland-Garros, David atteint la finale sans concéder le moindre set, mais en finale il ne peut rien contre l'ogre Nadal. Sur sa route, il s'était notamment débarrassé de Jo-Wilfried Tsonga. A Bercy, où il défend son titre, il terrasse le grand favori Nadal 6/4 7/5 avant de s'incliner contre Djokovic 7/5 7/5 alors qu'il a servi dans chaque manche pour la gagne.

En 2014, Ferrer a perdu de son efficacité. Il conserve son titre à Buenos Aires, mais il ne gagne aucun autre tournoi. Néanmoins, il renverse son compatriote Rafael Nadal en quart de finale de Monte Carlo. Les deux hommes croisent à nouveau le fer quelques semaines plus tard en quart de finale à Roland, et le quadruple tenant du titre prend sa revanche : 4/6 6/4 6/0 6/1. Guère brillant à Wimbledon, il se reprend bien dans la tournée américaine, en atteignant les quarts à Toronto, et surtout la finale de Cincinnati. Il sera à chaque fois dominé par sa bête noire Roger Federer, qui mène désormais 16-0 dans leurs confrontations. Il déçoit cependant à l'US Open, défait dès le troisième tour par Gilles Simon.


Son entraîneur :
Javier Piles
Francisco Fogues


Ses titres :

0 Grand Chelem 0 Masters 1 Master 1000 10 ATP 500 15 ATP 250


Bucarest 2002 Stuttgart 2006 Auckland 2007 Bastad 2007 Tokyo 2007

Valence 2008 Rosmalen 2008 Acapulco 2010 Valence 2010 Auckland 2011

Acapulco 2011 Auckland 2012 Buenos Aires 2012 Acapulco 2012 Rosmalen 2012

Bastad 2012 Valence 2012 Bercy 2012 Auckland 2013 Buenos Aires 2013

Buenos Aires 2014 Doha 2015 Rio 2015 Acapulco 2015 Kuala Lumpur 2015

Vienne 2015




Sa compagne 


Maria Tomei