Cliff RICHEY

Etats-Unis - droitier

Né le 31 décembre 1946 à San Angelo.



Le premier véritable "bad boy" du tennis américain, avant l'avènement des Connors et McEnroe.



Palmarès :

17 titres dans sa carrière :
- 7 titres avant l'ère open (sur le circuit professionnel)
- 10 titres sous l'ère open

2 fois vainqueur de la coupe Davis


Son meilleur classement :

n°16 mondial le 13 septembre 1973
Egalement considéré par les spécialistes de l'histoire du tennis comme un probable n°7 mondial en 1970.



Personnalité et popularité


Dépressif, Cliff souffrit d'une dépendance à des drogues récréatives qui le maintenait dans un paradis artificiel pendant de longues années. Il ne sortit de cette détresse qu'après sa carrière, et révéla ce drame au travers d'un livre; "Acing Depression", où le joueur parle de ses malheurs à coeur ouvert, ainsi que de sa guérison.




Carrière (1964-1979)


Cliff se distingue dès sa saison chez les juniors en 1964 : il remporte les Internationaux de France.

Sa meilleure saison est 1970, où il atteint les demi-finales à Roland Garros et à l'US Open. Il ne parvient pas à tuer le match en demi-finale contre Franuilovic alors qu'il mena nettement au score et se procura deux balles de match. Il remporte également deux tournois coup sur coup pendant la tournée préparatoire à l'US Open : Washington - il y bat Nastase et Ashe - et Indianapolis, où il domine Stan Smith en finale. A cette époque, Richey fait partie des tous meilleurs joueurs du monde, derrière les quatre ténors de l'armada australienne (Laver, Rosewall, Newcombe, Roche) et son compatriote Smith, qu'il bat dans un match épique en demi-finale de Berkeley, où les deux hommes jouèrent une balle de "mort subite" à 4 points partout dans le tie-break du cinquième set.
Richey a terminé en tête du premier "Pepsi Cola Grand Prix" (l'ancêtre du circuit ATP) devant Arthur Ashe. C'est lui désormais le nouvel homme fort du tennis américain. Il avait été sélectionné comme remplaçant dans l'équipe qui gagna le challenge round en 1969. En 1970, pour la première fois il apporte sa contribution à la victoire des USA en coupe Davis, en remportant ses deux matchs de simple contre les joueurs de l'Allemagne de l'Ouest.

En 1972, il décroche peut-être son plus beau titre à Bretton Woods, avec des victoires sur Rod Laver et Arthur Ashe. Il domine Laver une deuxième fois à Forest Hills, et atteint les demi-finales. A 4 points partout, il s'incline dans un tie-break "mort subite" contre Arthur Ashe.



Ses 10 titres dans l'ère open :

Cincinnati 1969 Toronto 1969 Washington 1970 Indianapolis 1970 Houston 1971

Londres 1972 Johannesbourg 1972 Bretton Woods 1972 Bermudes 1976 Johannesbourg 1978