chron'open
Le site de
l'ère open du tennis
Règles - classement
les classements internationaux : le classement ATP et
la "Race"
le décompte des points
le classement national
Deux classements à distinguer
1. le classement ATP
Autrement appelé le classement technique, le classement ATP
prend en compte les 18 meilleurs résultats du joueur sur les 52
dernières semaines. Les points obtenus au Masters Cup sont
également pris en compte pour les joueurs qui y participent.
Jadis, avant 1990, le classement était établi sur des
critères bien différents de ceux d'aujourd'hui. Les
joueurs gagnaient des points sur chacun des tounrois qu'ils
disputaient. Le total obtenu lors des 12 derniers mois était
divisé par le nombre de tournois disputés. Mais pour
éviter qu'un joueur se contente de ne disputer que très
peu de tournois (les Grands Chelems par exemple), le diviseur est
toujours au moins égal à 12. Mais il y a encore un
détail qui complique le calcul : pour encourager les meilleurs
joueurs à s'inscrire dans les nombreux tournois, le diviseur
diminue d'une unité à chaque tournoi joué
au-delà de douze. Il y avait aussi les bonus accordés
à ceux qui battaient des joueurs mieux classés qu'eux :
par exemple 30 points de bonus étaient accordés à
un joueur qui battait un joueur classé dans le top 5.
Aujourd'hui,
il faut bien reconnaître que le classement n'est pas beaucoup
plus
simple à comprendre, mais au moins il n'y a plus de division ! A
l'issue de chaque tournoi,
l'ordinateur de l'ATP déduit les points acquis lors de
l'édition précédente, et octroie les points
équivalents à la performance de l'édition
courante. Un tenant du titre est donc "obligé" de
réaliser un doublé d'une année sur l'autre pour ne
pas perdre de points. Le classement se fait par l'addition des 18
meilleurs résultats sur les 52 dernières semaines. Le
Masters vaut comme un 19ème résultat pris en compte pour
ceux qui le disputent.
Pour
les 30 premiers mondiaux de la fin d'année
précédente, on comptabilise les 12 tournois obligatoires
plus les 6 autres meilleurs résultats, avec au maximum 4
tournois ATP 500. Attention, les tournois dits "obligatoires" sont
automatiquement pris en compte dans les 18 meilleurs résultats,
que l'absence soit "excusée" (blessure, maladie, etc) ou pas
(fatigue, pessimisme).
La coupe Davis rapporte également
des points depuis l'édition 2009 et se calque sur le
barème d'un tournoi 500.
Débat autour du classement ATP et de sa pertinence
Quand Sampras en 1999 a
remporté Wimbledon, le plus grand tournoi du monde, mais a
dû céder du même coup sa place de n°1 mondial
à Agassi, vaincu en finale, cela a jeté le trouble dans
l'esprit du public. De même, quand Stefan Edberg est redevenu
n°1 mondial juste après Key Biscayne en 1992, alors qu'il
venait de subir la défaite la plus lamentable de sa
carrière face à un qualifié, tandis que son rival
pour le fauteuil de leader, Courier, atteignait les demi-finales de ce
tournoi. On a pu alors s'interroger sur la pertinence de ce calcul de
l'ordinateur de l'ATP.
C'est pourtant à mon avis un faux débat. Le classement
tient compte des résultats sur les douze derniers mois; c'est
donc cette période qu'il faut apprécier et non la forme
du moment pour chaque joueur. C'est un peu comme si une équipe de football
en tête du championnat de France subissait trois défaites
consécutives, mais possédait une avance suffisante
pour rester devant : quand bien même le club traverserait alors une mauvaise
passe, personne ne remettrait pour autant en question sa
place de leader.
2. la Race
C'est l'équivalent de ce qui s'appelait auparavant le
Nabisco Grand Prix. Le classement de la Race est celui ne prenant en
compte que les résultats de l'année en cours. Au 1er
janvier, les compteurs sont donc remis à zéro. Ce
classement en fin d'année doit théoriquement être
la copie conforme du classement ATP. Théoriquement seulement,
car
la Race tient compte des tournois challengers, ce que ne fait pas le
classement ATP. C'est ce classement qui sert de référence
pour l'attribution des places au Masters de fin d'année.
Décompte des points :
Grand Chelem
vainqueur : 2000
finaliste vaincu : 1200
demi-finalistes vaincus : 720
quart-de-finalistes vaincus : 360
huitièmes de finalistes vaincus : 180
seizièmes de finalistes vaincus : 90
vaincus au deuxième tour : 45
vaincus au premier tour : 10
Masters 1000
vainqueur : 1000
finaliste vaincu : 600
demi-finalistes vaincus : 360
quart-de-finalistes vaincus : 180
huitièmes de finalistes vaincus : 90
seizièmes de finalistes vaincus : 45
vaincus au premier tour : 10
Jeux Olympiques 2012
vainqueur : 750
finaliste vaincu : 450
médaille de bronze : 340
quatrième : 270
quart-de-finalistes vaincus : 135
huitièmes de finalistes vaincus : 70
seizièmes de finalistes vaincus : 35
vaincus au premier tour : 5
ATP 500
vainqueur : 500
finaliste vaincu : 300
demi-finalistes vaincus : 180
quart-de-finalistes vaincus : 90
huitièmes de finalistes vaincus : 45
seizièmes de finalistes vaincus : 0
ATP 250
vainqueur : 250
finaliste vaincu : 150
demi-finalistes vaincus : 90
quart-de-finalistes vaincus : 45
huitièmes de finalistes vaincus : 20
seizièmes de finalistes vaincus : 0
Challengers
vainqueur : entre 80 et 125, selon la catégorie
Futures
vainqueur : entre 18 et 35, selon la catégorie
Classement national en France
Les
fractions peuvent paraître compliquées. Plus le
numérateur est faible, plus le classement est important. Les
dénominateurs ne servent qu'à créer des
sous-catégories dans chaque catégorie
les
"première série" : la catégorie la plus
élevée. Les joueurs accèdent directement aux
tournois internationaux type "futures" et même "challengers".
puis ce qu'on appelle les "négatifs" :
-30
-15
-4/6
-2/6
0
puis les "positifs" :
1/6
2/6
3/6
4/6
5/6
catégorie 15
15
15/1
15/2
15/3
15/4
15/5
catégorie 30
30
30/1
30/2
30/3
30/4
© 2007