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Victor PECCI
Paraguay - droitier
Né le 15 octobre 1955 à Asunción.
Orné d'un diamant dans l'oreille, Victor Pecci reste le plus grand joueur paraguayen de tous les temps.
Palmarès :10 titres
Son meilleur classement :
n°9 mondial le 21 avril 1980
Carrière (1973-1990)
On n'est jamais aussi bien que chez soi. Le
Paraguayen l'a démontré en remportant 10 titres dans sa
carrière dont 6 en Amérique du Sud.
C'est en 1979 à Roland Garros que Victor Pecci passe à la
notoriété. Il s'offre le scalp de deux ténors du circuit : Guillermo
Vilas et Jimmy Connors. En finale c'est encore la catégorie au dessus :
Björn Borg, le triple lauréat de l'épreuve. Pecci s'incline mais non
sans avoir vendu chèrement sa peau. Il a entretenu le suspense en
remportant le troisième set dans lequel le Suédois avait pourtant pris
le large pour mener 5/2.
En 1981, le Paraguayen gagne de nouveau
sa place dans le dernier carré de Roland-Garros. Il pêche encore deux
gros poissons : Gene Mayer et Yannick Noah. C'est encore Borg qui se met en travers de son chemin.
En 1983, le Paraguay accueille la Tchécolovaquie, et quel accueil en effet ! Le public d'Asunción
se montre très perturbant pour Lendl et ses coéquipiers
qui s'inclinent par 3 points à 2. Pecci domina Thomas Smid
6/3 3/6 6/4 5/7 6/1.
D'ailleurs, en coupe Davis, dès que Victor joue dans sa ville natale d'Asunción,
il devient quasiment injouable, le public l'aidant
considérablement en chahutant l'adversaire, dépassant
trop souvent les limites de la correction. Et le talent de Pecci fait
le reste. L'homme au diamant dans l'oreille a ainsi remporté des
matchs capitaux, comme en 1985 contre Noah - après avoir sauvé une balle de match - puis le surlendemain contre Henri Leconte.
En
1987, la coupe Davis permet une troisième fois à Pecci,
qui n'est plus que le 113ème joueur mondial, de se mettre en
valeur. Cette fois, ce sont les Américains Jimmy Arias et Aaron
Krickstein qui tombent tour à tour dans ses filets. Après
avoir vaincu les USA, il était prévu que le Paraguay
reçoive une nouvelle fois, mais sanctionné par la
Fédération Internationale du fait du comportement
détestable de son public, le Paraguay dut disputer le
quart contre l'Espagne hors de ses terres, à Caracas.
Au Venezuela Pecci ne put battre l'armada emmenée par
Emilio Sanchez.
En 1988, le Paraguay joue sa survie en
première division en recevant les modestes
Néo-Zélandais. Pecci est appelé à l'aide,
sa victoire sur Kelly Evernden sera le seul match qu'il disputera
cette saison. Lui et les siens s'imposent aisément. Il est
à noter que le Paraguay n'a jamais perdu une rencontre dans son
fief d'Asunción, ce qui en dit long sur le
rôle joué par ce public dissipé. Ce n'est qu'en
1989 que le pays va quitter l'élite, du fait de ses
déplacements successifs, d'abord en Floride où Chang bat
Pecci (défaite du Paraguay 5-0) puis en Suisse - sans Pecci -
pour le match de barrage (défaite 5-0).
Ses 10 titres :
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Madrid 1976 |
Berlin 1976 |
Bogota 1978 |
Nice 1979 |
Quito 1979 |
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Bogota 1979 |
Santiago 1980 |
Vina del Mar 1981 |
Bournemouth 1981 |
Vina del mar 1983 |
Sa compagne :
Silvia Folgar
Valerie Martinez Pastore
Gabriella, qu'il épouse
© 2007