Ernests GULBIS

Lettonie - droitier

Né le 30 août 1988 à Riga.



Chien fou du circuit, à l'aise sur toutes les surfaces, Ernests peut battre n'importe qui si ses nerfs laissent son talent s'exprimer. S'il ne compte finalement que peu de titres, il peut se vanter de n'avoir jamais perdu en finale !



Palmarès :
6 titres



Son meilleur classement :
n°10 mondial le 9 juin 2014



Style de jeu :

Le Letton s'appuie essentiellement sur sa puissance pour déborder l'adversaire du fond du court. Il est doté d'un coup droit somme toute assez peu académique (prise très fermée) mais très efficace, et son revers à deux mains fait d'immenses dégâts. Son service est aussi un des plus rapides de la génération 2000. Il sait décocher des frappes à la fois rapides, puissantes et précises, y compris côté coup droit.


Popularité et personnalité

Ernests amuse les spectateurs avec ses commentaires d'après match, ses cassages de raquette, et ses interjections agrémentées de noms d'oiseau. On le compare souvent au Russe Marat Safin qui avait un jeu et une personnalité finalement assez voisine de la sienne.


Carrière (depuis 2004)

Fils d'un riche homme d'affaires et d'une actrice de théâtre, petit-fils par sa mère d'un célèbre cinéaste soviétique Uldis Pūcītis, et petit-fils par son père d'un champion d'Europe de basket, le jeune Ernests (le prénom est en hommage au célèbre romancier Ernest Hemingway) n'est pas ce qu'on peut appeler un bourreau de travail.

Le grand public découvre Gulbis à Roland Garros en 2008, où il se hisse en quarts de finale après des victoires sur James Blake, Nicolas Lapentti et Michael Llodra. Il tarde pourtant à confirmer les espoirs qu'il avait suscités à cette époque.

Ce n'est qu'en 2010 qu'on entend de nouveau parler du Letton. Il remporte d'abord son premier titre ATP à Delray Beach. Il domine surtout Roger Federer en huitièmes de finale du Masters 1000 de Rome. Cette défaite est considérée comme un tournant important dans la carrière jusqu'ici assez rectiligne de celui qui était redevenu le n°1 mondial. Le Suisse avait montré des failles sur le plan mental, un phénomène si rare par le passé. Gulbis atteint le dernier carré, ce qui est très encourageant, mais il se blesse au premier tour de Roland-Garros.

S'étant fait bien malgré lui un spécialiste des "gros coups" sans lendemain, Gulbis en 2012 terrasse Berdych, finaliste 2010, au premier tour de Wimbledon sur le score de 7/6 7/6 7/6.

Le Letton désormais coaché par l'ancien joueur autrichien Günther Bresnik, semble mieux maîtriser ses nerfs en 2014. Il a remporté deux titres (Marseille et Nice) et a battu Federer et Berdych pour se hisser en demi-finales des Internationaux de France, le plus bel exploit de sa carrière.

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Son entraîneur :
Karl-Heinz Wetter
Nikola Pilic
Guillermo Cañas
Hernan Gumy
Günther Bresnik (depuis 2014)



Ses titres :

0 Grand Chelem

0 Masters

0 Masters 1000

0 ATP 500

6 ATP 250

Delray Beach 2010	Los Angeles 2011	Delray Beach 2013	St-Petersbourg 2013	Marseille 2014

Nice 2014