chron'open
Le site de
l'ère open du tennis
Richard GASQUET
France - droitier
Né le 18 juin 1986 à Béziers.
Le Français s'est vu reconnaître par Federer lui-même comme possédant le plus beau revers de sa génération. Dommage que les autres compartiments de son jeu n'aient pas autant d'efficacité.
Palmarès :
14 titres
Son meilleur classement :
n°7 mondial le 9 juillet 2007
Le Français s'est vu reconnaître par Federer lui-même comme possédant le plus beau revers de sa génération. Dommage que les autres compartiments de son jeu n'aient pas autant d'efficacité.
Palmarès :
14 titres
Son meilleur classement :
n°7 mondial le 9 juillet 2007
Personnalité et popularité :
Bien qu'affichant des ambitions à la limite de l'arrogance, Richard s'est laissé parfois vaincre par son mental trop fragile. Il a laissé échapper des matchs simplement parce qu'au bou de quelques temps de jeu, son adversaire lui avait "mangé le cerveau", pour reprendre une expression de son compatriote Gaël Monfils.
Richard a montré un autre visage après "l'affaire" qui a pourri près plusieurs mois de sa carrière. Il communique dorénavant davantage avec son public, et les Français semblent l'avoir pris en compassion, puis en admiration quand ils l'ont vu remonter la pente avec un certain courage. L'affaire aura été un mal pour un bien, puisque "Richie" a montré à cette occasion qu'il pouvait se faire violence pour surmonter ce genre de contre-temps et affronter le regard des médias et du public en gardant le buste droit
Style de jeu :
Richard est techniquement très au point. Son revers qu'il joue à une main est certainement un des meilleurs de tous les temps. Il manie très bien le service-volée quand c'est til le juge adéquat. Mais il en use trop rarement, péchant par timidité au moment où il pourrait prendre l'initiative dans l'échange. Sa faiblesse principale est son mental. Il manque d'agressivité pour marcher sur son adversaire quand l'occasion se présente.
Carrière :
Repéré par la revue française Tennis
Magazine qui lui a consacré sa couverture du numéro
de février 1996, le Biterrois a très vite confirmé
les espoirs placés en lui. Vainqueur à Monte Carlo de Franco
Squillari, Richard devient à 15 ans et 10 mois le plus jeune
joueur à remporter un match dans un tournoi de la
catégorie Masters Series.
Il est devenu le plus jeune champion du monde juniors en 2002, à 16 ans et 6 mois. Ce record de précocité sera battu par l'Américain Donald Young en 2005 (16 ans et 5 mois)
En 2004, il remporte avec Tatiana Golovin le double mixte à Roland Garros, discipline dans lequelle aucun joueur français n'avait plus inscrit son nom en Grand Chelem depuis Jean-Claude Barclay en 1973 à Roland Garros.
Mais
son premier coup d'éclat au plus haut niveau en simple messieurs
est sa victoire sur l'incontestable patron du tennis Roger Federer en
quart de finale de Monte Carlo en 2005, en sauvant trois balles de
match Il sera l'un des quatre joueurs ayant été capable
de battre le Suisse dans le courant de la saison (les trois autres sont
Safin, Nadal, et Nalbandian). Il perd ensuite contre Rafael Nadal en
demi-finale dans un match serré : 6/7 6/4 6/3. Il sera
d'ailleurs battu par le même Nadal au troisième tour de
Roland Garros. Puis il décroche son premier titre sur le gazon
de Nottingham. Il atteint ensuite les huitièmes de finale
à Wimbledon ainsi qu'à l'US Open.
En 2006, il conserve son titre à Nottingham; mais s'incline au premier tour de Wimbledon face au tenant du titre Roger Federer. Il fait une bonne saison sur dur puisqu'il atteint sa première finale d'un Masters Series à Toronto, où après des victoires sur Santoro, Blake, Verdasco, Berdych et Murray, il est une nouvelle fois battu par Federer. Son US Open se termine face à Hewitt. L'ancien n°1 mondial finit par s'imposer après un combat en cinq sets très accrochés.
En 2007, il va atteindre
les quarts de finale de Wimbledon après avoir profité
d'un tableau très ouvert - il n'a rencontré que des
joueurs figurant hors du top 100 ! - et se voit donc offrir le
privilège de se mesurer au double finaliste sortant, Andy
Roddick. L'Américain remporte les deux premières manches.
Gasquet mené 4/2 dans le troisième set se réveille
et retourne la situation en sa faveur en jouant l'un des plus beaux
tennis de sa carrière. Il est donc pour la première fois
dans le dernier carré d'un Grand Chelem. Sa route s'arrête
là, puisque Federer l'étouffe en demi-finale La
suite de son été 2007 est moins brillante, mais il se
relance en fin d'année en décrochant un titre à
Bombay et en réussissant un beau Bercy, où il atteint les
demi-finales grâce à des succès sur Tsonga, Blake et
Murray. Ce résultat lui permet de participer au Masters à
Shanghai, mais le Français n'y dépasse pas le premier
tour malgré une jolie victoire sur Djokovic.
Le 9 mai 2009, son contrôle positif à la cocaïne est rendu public. Richard clame son innocence en prétextant que cette ingestion serait due à un baiser lors d'une sortie en discothèque. Le tribunal anti-dopage lui donne raison et l'autorise à reprendre le chemin des courts. Mais la Fédération Internationale fait appel de la décision, ce qui repousse son retour à août 2009.
Richard Gasquet est blanchi, mais il a été bousculé psychologiquement par cette affa
ire
de cocaïne. Il retrouve lentement son niveau en 2010 et confirme son
retour avec un titre à Nice, où il bat en finale Verdasco
qui menait 4/1 dans la dernière manche. A Roland Garros, comme
il a rétrogradé au classement, il n'est pas tête de
série et doit affronter Andy Murray dès le premier tour.
Il enlève les deux premières manches avant de
craquer physiquement : 4/6 6/7 6/4 6/2 6/1. Blessé au dos il
déclare forfait pour Wimbledon.
Gasquet refait parler de lui à Rome en 2011, où il se défait de Federer 4/6 7/6 7/6 en livrant encore un des plus beaux matchs de sa carrière, tandis que le Suisse, redescendu au 3ème rang de l'ATP, a lui-même joué à un niveau très élevé. Revenu à son meilleur niveau, le Biterrois est sélectionné pour disputer les simples en quart de finale de la coupe Davis contre l'Allemagne. Pour son retour après trois ans d'absence dans cette compétition, il réalise un gros match pour remonter deux sets de retard et battre Florian Mayer. Il n'a toutefois pas réussi à réintégrer le top 10, son objectif du début de saison.
Gasquet est très régulier en 2012, où il atteint les huitièmes de finale dans les quatre levées du Grand Chelem et atteint la finale du Masters 1000 de Toronto. Mais il ne parvient pas à renouveler sa performance de Wimbledon 2007 quand il avait passé ce seuil des huitièmes, butant sur David Ferrer à Melbourne, Andy Murray à Paris, Florian Mayer à Wimbledon et David Ferrer - encore lui - à New York.
C'est pourquoi la saison 2013 a un parfum de revanche pour Richard, qui réalise sans doute sa meilleure saison. Il passe enfin l'écueil des huitièmes de finale et cela se passe à l'US Open, où il vainc un autre signe indien puisqu'il domine en cinq sets sa bête noire David Ferrer pour intégrer le dernier carré. Par ailleurs le Français remporte trois titres, ce qui est aussi bien qu'en 2006. Sa belle année le qualifie pour le Masters de Londres où hélas il est condamné au miracle puisqu'il tombe dans le groupe de la mort, au milieu de Djokovic, Federer et Del Potro.
En 2014, il aide l'équipe de France à se isser jusqu'en finale de la coupe Davis grâce à un fringant succès sur le Tchèque Tomas Berdych. Mais à Lille, Federer lui marche dessus dans un match qui offre le saladier à la Suisse.
Gasquet atteint en 2015 les demi-finales de Wimbledon pour la seconde fois de sa carrière grâce à des victoires sur Dimitrov, Kyrgios et surtout Wawrinka fraîchement auréolé de son sacre à Paris. Le Biterrois finit alors sa course face au n°1 mondial Novak Djokovic, trop fort encore cette année-là. Il se hisse une nouvelle fois en quart à Flushing. C'est donc la première fois que Dick atteint deux quarts en Grand Chelem dans une même saison.
Son entraîneur :
Eric Deblicker (2005 à 2008 - 2011)
Guillaume Peyre (2008)
Riccardo Piatti (fév. 2011- nov. 2013)
Sébastien Grosjean (fév. 2011-octobre 2016)
Sergi Bruguera (depuis nov. 2013)
Thierry Champion (depuis octobre 2016)
Ses titres :
Bien qu'affichant des ambitions à la limite de l'arrogance, Richard s'est laissé parfois vaincre par son mental trop fragile. Il a laissé échapper des matchs simplement parce qu'au bou de quelques temps de jeu, son adversaire lui avait "mangé le cerveau", pour reprendre une expression de son compatriote Gaël Monfils.
Richard a montré un autre visage après "l'affaire" qui a pourri près plusieurs mois de sa carrière. Il communique dorénavant davantage avec son public, et les Français semblent l'avoir pris en compassion, puis en admiration quand ils l'ont vu remonter la pente avec un certain courage. L'affaire aura été un mal pour un bien, puisque "Richie" a montré à cette occasion qu'il pouvait se faire violence pour surmonter ce genre de contre-temps et affronter le regard des médias et du public en gardant le buste droit
Style de jeu :
Richard est techniquement très au point. Son revers qu'il joue à une main est certainement un des meilleurs de tous les temps. Il manie très bien le service-volée quand c'est til le juge adéquat. Mais il en use trop rarement, péchant par timidité au moment où il pourrait prendre l'initiative dans l'échange. Sa faiblesse principale est son mental. Il manque d'agressivité pour marcher sur son adversaire quand l'occasion se présente.
Carrière :
Repéré par la revue française Tennis
Magazine qui lui a consacré sa couverture du numéro
de février 1996, le Biterrois a très vite confirmé
les espoirs placés en lui. Vainqueur à Monte Carlo de Franco
Squillari, Richard devient à 15 ans et 10 mois le plus jeune
joueur à remporter un match dans un tournoi de la
catégorie Masters Series.Il est devenu le plus jeune champion du monde juniors en 2002, à 16 ans et 6 mois. Ce record de précocité sera battu par l'Américain Donald Young en 2005 (16 ans et 5 mois)
En 2004, il remporte avec Tatiana Golovin le double mixte à Roland Garros, discipline dans lequelle aucun joueur français n'avait plus inscrit son nom en Grand Chelem depuis Jean-Claude Barclay en 1973 à Roland Garros.
Mais
son premier coup d'éclat au plus haut niveau en simple messieurs
est sa victoire sur l'incontestable patron du tennis Roger Federer en
quart de finale de Monte Carlo en 2005, en sauvant trois balles de
match Il sera l'un des quatre joueurs ayant été capable
de battre le Suisse dans le courant de la saison (les trois autres sont
Safin, Nadal, et Nalbandian). Il perd ensuite contre Rafael Nadal en
demi-finale dans un match serré : 6/7 6/4 6/3. Il sera
d'ailleurs battu par le même Nadal au troisième tour de
Roland Garros. Puis il décroche son premier titre sur le gazon
de Nottingham. Il atteint ensuite les huitièmes de finale
à Wimbledon ainsi qu'à l'US Open.En 2006, il conserve son titre à Nottingham; mais s'incline au premier tour de Wimbledon face au tenant du titre Roger Federer. Il fait une bonne saison sur dur puisqu'il atteint sa première finale d'un Masters Series à Toronto, où après des victoires sur Santoro, Blake, Verdasco, Berdych et Murray, il est une nouvelle fois battu par Federer. Son US Open se termine face à Hewitt. L'ancien n°1 mondial finit par s'imposer après un combat en cinq sets très accrochés.
En 2007, il va atteindre
les quarts de finale de Wimbledon après avoir profité
d'un tableau très ouvert - il n'a rencontré que des
joueurs figurant hors du top 100 ! - et se voit donc offrir le
privilège de se mesurer au double finaliste sortant, Andy
Roddick. L'Américain remporte les deux premières manches.
Gasquet mené 4/2 dans le troisième set se réveille
et retourne la situation en sa faveur en jouant l'un des plus beaux
tennis de sa carrière. Il est donc pour la première fois
dans le dernier carré d'un Grand Chelem. Sa route s'arrête
là, puisque Federer l'étouffe en demi-finale La
suite de son été 2007 est moins brillante, mais il se
relance en fin d'année en décrochant un titre à
Bombay et en réussissant un beau Bercy, où il atteint les
demi-finales grâce à des succès sur Tsonga, Blake et
Murray. Ce résultat lui permet de participer au Masters à
Shanghai, mais le Français n'y dépasse pas le premier
tour malgré une jolie victoire sur Djokovic.Le 9 mai 2009, son contrôle positif à la cocaïne est rendu public. Richard clame son innocence en prétextant que cette ingestion serait due à un baiser lors d'une sortie en discothèque. Le tribunal anti-dopage lui donne raison et l'autorise à reprendre le chemin des courts. Mais la Fédération Internationale fait appel de la décision, ce qui repousse son retour à août 2009.
Richard Gasquet est blanchi, mais il a été bousculé psychologiquement par cette affa
ire
de cocaïne. Il retrouve lentement son niveau en 2010 et confirme son
retour avec un titre à Nice, où il bat en finale Verdasco
qui menait 4/1 dans la dernière manche. A Roland Garros, comme
il a rétrogradé au classement, il n'est pas tête de
série et doit affronter Andy Murray dès le premier tour.
Il enlève les deux premières manches avant de
craquer physiquement : 4/6 6/7 6/4 6/2 6/1. Blessé au dos il
déclare forfait pour Wimbledon.Gasquet refait parler de lui à Rome en 2011, où il se défait de Federer 4/6 7/6 7/6 en livrant encore un des plus beaux matchs de sa carrière, tandis que le Suisse, redescendu au 3ème rang de l'ATP, a lui-même joué à un niveau très élevé. Revenu à son meilleur niveau, le Biterrois est sélectionné pour disputer les simples en quart de finale de la coupe Davis contre l'Allemagne. Pour son retour après trois ans d'absence dans cette compétition, il réalise un gros match pour remonter deux sets de retard et battre Florian Mayer. Il n'a toutefois pas réussi à réintégrer le top 10, son objectif du début de saison.
Gasquet est très régulier en 2012, où il atteint les huitièmes de finale dans les quatre levées du Grand Chelem et atteint la finale du Masters 1000 de Toronto. Mais il ne parvient pas à renouveler sa performance de Wimbledon 2007 quand il avait passé ce seuil des huitièmes, butant sur David Ferrer à Melbourne, Andy Murray à Paris, Florian Mayer à Wimbledon et David Ferrer - encore lui - à New York.
C'est pourquoi la saison 2013 a un parfum de revanche pour Richard, qui réalise sans doute sa meilleure saison. Il passe enfin l'écueil des huitièmes de finale et cela se passe à l'US Open, où il vainc un autre signe indien puisqu'il domine en cinq sets sa bête noire David Ferrer pour intégrer le dernier carré. Par ailleurs le Français remporte trois titres, ce qui est aussi bien qu'en 2006. Sa belle année le qualifie pour le Masters de Londres où hélas il est condamné au miracle puisqu'il tombe dans le groupe de la mort, au milieu de Djokovic, Federer et Del Potro.
En 2014, il aide l'équipe de France à se isser jusqu'en finale de la coupe Davis grâce à un fringant succès sur le Tchèque Tomas Berdych. Mais à Lille, Federer lui marche dessus dans un match qui offre le saladier à la Suisse.
Gasquet atteint en 2015 les demi-finales de Wimbledon pour la seconde fois de sa carrière grâce à des victoires sur Dimitrov, Kyrgios et surtout Wawrinka fraîchement auréolé de son sacre à Paris. Le Biterrois finit alors sa course face au n°1 mondial Novak Djokovic, trop fort encore cette année-là. Il se hisse une nouvelle fois en quart à Flushing. C'est donc la première fois que Dick atteint deux quarts en Grand Chelem dans une même saison.
Son entraîneur :
Eric Deblicker (2005 à 2008 - 2011)
Guillaume Peyre (2008)
Riccardo Piatti (fév. 2011- nov. 2013)
Sébastien Grosjean (fév. 2011-octobre 2016)
Sergi Bruguera (depuis nov. 2013)
Thierry Champion (depuis octobre 2016)
Ses titres :
| 0 Gd Chelem | 0 Masters | 0 Masters 1000 | 0 ATP 500 | 14 ATP 250 |
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| Nottingham 2005 | Nottingham 2006 | Gstaad 2006 | Lyon 2006 | Bombay 2007 |
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| Nice 2010 | Bangkok 2012 | Doha 2013 | Montpellier 2013 | Moscou 2013 |
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| Montpellier 2015 | Estoril 2015 | Montpellier 2016 | Anvers 2016 |
© 2007