Juan Carlos FERRERO


Espagne - droitier

Né le 12 février 1980 à Ontynient, près de Valence.



"Mosquito" a dominé la terre battue, mais son hégémonie fut abrégée par l'arrivée sur le circuit d'un certain Rafael Nadal.


Palmarès :
16 titres dont 1 Roland Garros
3 victoires en coupe Davis


Son meilleur classement :
n°1 mondial le 8 septembre 2003


Style de jeu :

Il a obtenu ses meilleurs résultats sur terre battue, mais l'Espagnol, très puissant et très véloce, peut rivaliser avec les meilleurs sur toutes les surfaces. Ferrero est un marathonien, qui peut achever son adversaire dans la dernière ligne droite. S'il était né quelques années plus tôt, ou quelques années plus tard, il n'aurait pas eu, comme beaucoup de joueurs de sa génération, à subir la large domination de Nadal et Federer.


Carrière (1998-2012)

Juan Carlos se fait remarquer chez les plus jeunes, en remportant le championnat du monde en 1993 et 1994. Il s'impose également dans le prestigieux tournoi des Petits As en 1994. Sa mère décède en 1996, et le jeune homme lui dédiera désormais toutes ses victoires.

En 2000, Ferrero réalise un parcours prometteur à Roland Garros, où il se hisse en demi-finale, battu par Kuerten qui remportera le tournoi. Il termine l'année du millésime en beauté avec deux belles victoires en finale de la coupe Davis sur les Australiens Hewitt et Rafter.

La progression de Ferrero est régulière, et son palmarès s'en ressent. il est titré à Rome en 2001, et débarque à Paris en n'ayant connu que deux défaites sur terre battue, ce qui nourrit des ambitions légitimes. Mais il bute une nouvelle fois en demis sur le Brésilien Kuerten, qui remportera la finale le surlendemain. Cette année-là il termine l'année au cinquième rang de l'ATP.

En 2002, "Juanqui" commence encore très fort sa saison sur terre, avec le titre à Monte Carlo, et il devient l'homme à battre à Roland Garros. Il passe tout près du sacre avec un parcours convaincant jusquen finale, mais là il subit une cuisante défaite face à son compatriote Albert Costa, en fin de carrière, que peu de monde voyait s'imposer dans ce Grand Chelem. En fin d'année, Ferrero réalise un beau parcours à la Masters Cup, où il ne cède qu'en finale face à Hewitt.

2003 est l'année de la consécration pour Mosquito, qui ne laisse pas passer sa chance une deuxième fois à Roland Garros. Auréolé de deux titres en Masters Series, à Monte Carlo et Madrid, il mange tout cru l'invité surprise de la finale à Paris, le Néerlandais Martin Verkerk Il s'affirme comme le maître incontestable de la terre battue. Parvenu en finale de l'US Open, il devient même le nouveau n°1 mondial (pour deux  mois).

Les choses se gâtent dès l'année suivante : élimination précoce à Roland Garros, et surtout aucun titre à se mettre sous la dent. Il se console néanmoins avec une deuxième victoire en coupe Davis. Dans les rangs des vainqueurs, un nom prend du relief : Rafael Nadal, le plus jeune lauréat de cette compétition, à 18 ans et 5 mois.

Nadal, peu vu en 2004 parce qu'il était blessé, va ranger Ferrero dans son ombre dès l'année suivante. En 2005, Ferrero voit l'ogre de Manacor tout manger sur son passage : Roland Garros évidemment  mais aussi Monte Carlo, Barcelone et Rome.

En 2006, alors qu'il navigue au classement ATP autour de la trentième place, Ferrero bat Nadal à Cincinatti et atteint la finale, ce qui le ramène dans le top 20. Puis à Wimbledon en 2007, il se qualifie pour les quarts de finale, son meilleur résultat sur le gazon de Londres, et il y prend un set au maître des lieux Roger Federer.

Ferrero a dominé Nadal en 2008 à Rome, et donc sur terre battue, dès le deuxième tour. Rares sont les joueurs ayant ainsi fait mettre un genou à terre au Majorquin sur sa surface fétiche depuis la saison 2005. Ils ne sont en fait que cinq à ce jour : Andreev (2005) Federer (2007 et 2009), Söderling (2009) et Djokovic (deux fois en 2011). Mais ce sont des exploits sans lendemain, Ferrero se faisant d'ailleurs sortir dès le tour suivant par Wawrinka.

Sorti du top 100 début 2009, Juan Carlos retrouve le chemin du succès, et remporte une troisième fois la finale de la coupe Davis face à l'Argentine. Il refait réellement surface en 2010, où il remporte trois titres sur terre battue. Il retrouve une certaine régularité dans ses résultats, et épargné par les blessures, il peut de nouveau inquiéter les meilleurs.

En 2011, Ferrero se blesse à plusieurs reprises, au poignet et au genou. Il doit faire l'impasse sur Roland Garros. Il revient à temps pour s'aligner à Flushing Meadows, où après une victoire sur Monfils, s'incline en huitèmes face à Tipsarevic.


Son entraîneur :

Antonio Martinez-Cascales (depuis 1991)
Josep Perlas (2006)


Ses 16 titres :

1 Grand Chelem 0 Masters 4 Masters 1000 2 ATP 500 9 ATP 250

Majorque 1999 Dubai 2001 Estoril 2001 Barcelone 2001 Rome 2001

Monte Carlo 2002 Hong Kong 2002 Monte Carlo 2003 Valence 2003 R-Garros 2003

Madrid 2003 Casablanca 2009 C. do Sauipe 2010 Buenos Aires 2010 Umag 2010

Stuttgart 2011


Sa compagne :
Patricia Bonilla