Mansour BAHRAMI

Iran - Droitier

Né le 26 avril 1956 à Arak.



Le showman par excellence. Une carrière modeste mais sans doute le plus célèbre parmi tous ceux qui n'ont jamais remporté de grand match ! Et en double, il peut faire mal, même si ses adversaires préfèrent en rire.


Palmarès :
néant


Son meilleur classement :
n°192 le 9 mai 1988


Carrière (1975-1995)


Mansour n'a remporté aucun titre majeur mais c'est une figure à part sur le circuit ATP. Son palmarès en simple est quasiment vierge. Il n'a jamais été dans les 100 meilleurs joueurs du monde. Il n'a jamais joué une seule finale ATP.

En 1989, à 33 ans, déjà sur la fin de sa carrière, il obtient la double nationalité franco-iranienne.

Son heure de gloire sur un plan sportif a sonné justement en 1989, avec une finale en double à Roland-Garros avec Eric Winogradski. Mais la grande priorité de Mansour, c"est séduire le public avec ses poses burlesques, dignes d'un spectacle de cirque.

Alors que vient faire Bahrami dans Chron'open ? Ce joueur venu d'Iran a apporté un sourire au tennis. Ses facéties sont légendaires, et malgré la modestie de ses performances sportives, ce joueur iranien, devenu français, a fait partie des personnalités les plus célèbres du circuit.

Véritable showman, il amuse le public et les autres joueurs en improvisant des sketches, raquette en main. Parodier le service de Becker ou McEnroe est un exemple des gags qu'il propose aux spectateurs ravis.



Reconversion :


En 1997, alors qu'il ne joue plus sur le circuit senior depuis deux ans, Mansour lance le Trophée des Légendes, tournoi de double messieurs (Nathalie Tauziat s'en inspirera pour organiser une version pour les femmes en 2010) où sont conviées d'anciens grands joueurs de plus de 35 ans (McEnroe, Wilander, Edberg, Noah, Leconte, Forget, etc.).